«Le fort engouement manifesté par le marché financier pour lOPF des AMS, avec une offre de 120 MD pour une demande de 6MD seulement,témoigne dune grande confiance et constitue un soutien au développement industriel ». Cest ce qua affirmé le ministre de lIndustrie et des Mines, Lamine Chakhari en sonnant, jeudi matin, la cloche de la Bourse de Tunisie, marquant le démarrage des transactions sur le titre AMS admis au marché alternatif.
« Cette performance, a-t-il ajouté, montre la réussite de la privatisation des AMS et sa relance, ce qui nousrassure tous. Elle traduit aussi un réel intérêt pour la bourse, comme pour lépargne, linvestissement et le placement dans le capitaldentreprises prometteuses afin de leur permettre de se déployer davantage. Aujourdhui, le marché financier est appelé à jouer pleinement son rôle et le voilà en fournir les meilleurs signes afin dinciter dautres entreprises à sintroduire en bourse».
De son côté, Bassem Loukil, président du conseil dadministration des AMS, ne cachait pas sa satisfaction des résultats enregistrés par lOPF et son émotion de voir le titre revenir en bourse après une longue éclipse durant les années de difficulté, avant la privatisation. « On ne pouvait choisir un meilleur timing, a-t-il souligné, pour donner un signal despoir et de détermination, et marquer ce retour sous ces si bonnes augures. Lintroduction en bourse renforce limage de lentreprise auprès du système bancaire, comme nos clients et partenaires tunisiens et étrangers et nous incite à réaliser nos objectifs. Dores et déjà, les indicateurs financiers des cinq premiers mois de lannée en cours dépassent nos objectifs, ce qui est un bon signe».
Réconforté dans son choix de la bourse, Loukil a indiqué que sur la lancée des AMS, le groupe envisage lintroduction, dici la fin de lannée, dune autre filiale industrielle, la SACEM. Une deuxième filiale, Aures, spécialisée en distribution des véhicules Citroën, pourrait suivre, lannée prochaine.