Le taux d’inflation a atteint 5,4%, en mars 2012, contre 5,7% au mois de février, selon les dernières statistiques publiées mardi par l’INS.
Cette augmentation est due à l’enchérissement de la plupart des produits de consommation dont essentiellement, des denrées alimentaires (+7,5%), de l’habillement et des chaussures (+7,1%), de la restauration et de l’hôtellerie (+7,3%), et du logement et de l’énergie domestique (+3,9%).
Comparé au mois de février 2012, l’indice des prix à la consommation familiale a enregistré une faible régression de – 0,1% en mars, d’après l’Institut national de la statistique, en raison de la baisse de l’indice du groupe alimentation et boissons (-0,6%), suite au fléchissement des prix des œufs (- 11,2%), des viandes ovines (-5,7%), de la volaille (-3%), des viandes bovines (-1,3%) et des huiles alimentaires (-0,5%).
A contrario, les prix des légumes, des fruits et des poissons frais continuent d’augmenter, avec des taux respectifs de +3,3%, de +0,7% et de +0,4%.
L’indice du groupe meubles et équipements électroménagers a progressé de +0,5%, du fait de l’augmentation, notamment, des prix des ustensiles de cuisine (+0,8%), et des produits d’entretien (+0,6%).
De même, l’indice du groupe restauration et hôtellerie a cru de +0,5%, ainsi que celui des produits et services divers (+0,4%), suite à la hausse des produits de soins personnels (+0,6%).
En ce qui concerne le groupe loisirs et culture, les prix ont légèrement diminué de -0,2%, en raison de la baisse des prix des équipements audiovisuels et informatiques (-0,7%).
L’inflation est une baisse durable de la valeur de la monnaie. Il s’agit d’un phénomène persistant qui fait monter l’ensemble des prix, et auquel se superposent des variations sectorielles des prix.
La monnaie (ou l’argent) étant l’étalon des valeurs, sa variation n’est pas directement mesurable ; on l’évalue à partir des variations des prix à la consommation des biens et services, mesurée à quantité et qualité égales.