Les 30 premières banques africaines par le total bilan 

Les 30 premières banques africaines par le total bilan 

Banque Rang Total bilan Capitalisation boursière Dirigeant
Standard Bank(Afrique du Sud) 1 172 15,7 Sim Tshabalala
Banque Nationale d’Egypte 2 125 * Hisham Ahmed Okasha 
First Rand Limited (Afrique du Sud) 3 111 18,8 Alan Pullinger 
Absa Group (Afrique du Sud) 4 104 8 Arrie Rautenbach 
Nedbank (Afrique du Sud) 5 71 5 Mike Brown 
Attijariwafa bank (Maroc) 6 52,9  9 Mohamed-El Kettani 
Banque Centrale Populaire (Maroc) 7 45,8 5,1 Mohamed Karim MOUNIR 
BMCE Bank Of Africa (Maroc) 8 34 3,8 Othman Benjelloun 
Ecobank Transnational Incorporated (Togo) 9 27,3 2,2 Ade Ayeyemi
Access Bank PLC (Nigeria) 10 25 0,85 Herbert Wigwe 
Commercial International Bank (Egypte) 11 24,8 4 Hussein Majid Abaza 
Zenith Bank (Nigeria) 12 21,5 1,5 Ebenezer Onyeagwu 
Banque Extérieure d’Algérie 13 22 * Lazhar Latreche 
United Bank for Africa (Nigeria) 14 21 0,621 Tony Elumelu 
First Bank Nigeria 15 20,5 0,915 Dr Adesola Adeduntan
Commercial Bank of Ethiopia 16 19 * Abe Sano
Crédit Populaire d’Algérie 17 15 * Ali Kadri 
Guaranty Trust Bank (Nigeria) 18 11,9 1,6 Segun Agbaje 
Equity Group Holding (Kenya) 19 11,2 1,4 Dr James Mwang 
BIAT (Tunisie) 20 6,9 0,416 Mondher LAKHAL 
KCB (Kenya) 21 6,9 1,15 Paul Russo 
BGFI Group (Gabon) 22 6,6 * Henri-Claude Oyima 
Oragroup (Togo) 23 6,3 0,411 Ferdinand NGON KEMOUM 
Banco Angolano de Investimentos 24 5,5 * José Lima Mossano 
Rawbank (RDC) 25 4,2 * Mazhar Rawji
Coris Bank International (Burkina Faso) 26 3 0,517 Idrissa Nassa
Afriland First Bank (Cameroun) 27 2,8 * Paul Fokam
NSIA Banque (Côte d’Ivoire) 28 2,5 0,234 Jean-Kacou Diagou
Ghana Commercial bank 29 2,2 0,163 John Kofi Adomakoh 
BSIC (Libye) 30 1,5 * Ahmed Omar El Hadi 

Les chiffres du total bilan et de la capitalisation boursière sont en milliards de dollars. 1 dollar USD= 18,82 Rands (ZAR)= 18,86 Livres Egyp- tiennes (EGP) = 10,14 Dirhams (MAD)= 415,33 Nairas (NGN) = 52,27 Birr (ETB) = 146,9 Dinars (DZD) = 649,78 Franc CFA (XOF et XAF) = 118,31 Shiling Kenya (KES) =GHS).

Le total bilan et la capitalisation boursière. Exit donc les critères de performance (résultat net, distribution de dividendes) et les ratios de fonds propres (tier one) ou d’exploitation (coefficient d’exploitation).

Du point de vue qualitatif, l’analyse intègre les disruptions technologiques du secteur  et ne retient plus le nombre d’agences pays parmi les critères les plus déterminants.

La dématérialisation, l’agilité et la capacité de délivrer des services de crédit, de dépôt ou de virement à distance faisant partie des caractéristiques premières de la banque moderne.

A noter que 9 de ces 30 premières banques africaines ne sont pas encore cotées en Bourse en raison de l’histoire économique et des orientations stratégiques de leurs pays d’origine. Ainsi, les banques algériennes, éthiopiennes et angolaises restent plus que jamais attendues à la cote.   

Le classement est dominé par les banques sud-africaines, nigérianes et marocaines.  La nation arc-en-ciel présente 4 banques dans ce top 30 contre 3 pour le Maroc et 5 pour le Nigeria.  En termes de total bilan, les 4 banques sud-africaines agrégées pèsent 458 milliards de dollars contre 132,7 milliards de dollars pour les 3 banques marocaines et 99,9 milliards de dollars  pour les 5 banques nigérianes.    

Le top 5 bancaire du  géant ouest-africain fait moins que la National Bank of Egypt (Banque Nationale d’Egypte) et ses 125 milliards de dollars de total bilan.   Dans l’ensemble, ce classement s’inscrit  en écho aux performances économiques des pays les mieux classés en Afrique.  

En Afrique francophone, l’on note le développement des enseignes locales à savoir BGFI Group, Oragroup, Coris Bank International, Afriland First Bank Group et NSIA Banque.  

Ces institutions sont obligées par les logiques du marché à relever la cadence de leurs développements dans un contexte de désengagement poussé des banques françaises et d’annonces réitérées de la volonté des banques d’Algérie de traverser le Sahara.  

A surveiller le retour en force de la BSIC, une institution qui a conservé toutes ses filiales en dépit de la crise libyenne.

D’une manière générale, les banques commerciales doivent surveiller le rétroviseur. Dans leurs sillages, les fintech et les néobanques  progressent à grands pas, prenant d’assaut le  secteur du retail banking. La question semble  à la fois simple et complexe : prendre la vague ou se laisser emporter par la vague.

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