La Banque mondiale accorde 130 millions $ pour l’autonomisation des collectivités locales en Tunisie

La Banque mondiale accorde 130 millions $ pour l’autonomisation des collectivités locales en Tunisie

La Banque mondiale a accordé, hier mardi, un financement additionnel de 130 millions $ en faveur de la décentralisation en Tunisie, un processus qui confère aux autorités locales la responsabilité de répondre aux besoins de développement de leur collectivité.

Ce financement additionnel est destiné au Programme de développement urbain et de gouvernance locale (PDUGL), dont le principal objectif est de doter les collectivités locales des capacités nécessaires pour gérer leur propre budget. Ceci, tout en associant les citoyens aux décisions d’investissement, afin de favoriser le développement économique local.

Il permettra de prolonger ce programme de trois ans (jusqu’en 2023), d’étendre le nombre de bénéficiaires à 2,7 millions de Tunisiens supplémentaires, afin de tenir compte de l’extension des frontières municipales et de fixer des objectifs plus ambitieux.

Selon la Banque mondiale, ce programme en cours a déjà permis aux autorités tunisiennes de franchir plusieurs étapes. Celles-ci ont notamment lancé un nouveau système de versement des dotations de l’Etat aux municipalités. Ce système repose sur un ensemble d’obligations minimales destinées à inciter les collectivités locales à améliorer leur gestion financière et planification budgétaire, ainsi qu’à associer les citoyens dans la prise de décisions.

L’an dernier, 76% des municipalités ont dépassé l’objectif fixé pour l’année. Les collectivités locales ont ainsi lancé ou achevé des projets d’infrastructures, au profit de quelque 7 millions de Tunisiens.

Le programme a, en outre, financé l’instauration de subventions pour encourager les investissements dans des quartiers particulièrement sous-équipés, au bénéfice d’environ 450 000 habitants. En réponse aux demandes exprimées par les femmes en particulier, ces investissements ont notamment porté sur l’amélioration de l’éclairage public, qui a pour effet non seulement d’accroître la sécurité, mais aussi de favoriser l’ouverture tardive des commerces.

A noter que le montant total de la première phase de la mise en œuvre du PDUGL était de 1,220 milliard de dinars (environ 470 millions $), dont 530 millions de dinars (environ 204 millions $) mobilisés par l’Etat tunisien sous forme de subventions.

En juin 2014, la Banque mondiale avait déjà accordé un prêt de 217 millions d’euros, en vue d’appuyer ce programme qui touche 272 communes.

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