Aggravation du déficit budgétaire au cours des cinq premiers mois de l’année 2016

Aggravation du déficit budgétaire au cours des cinq premiers mois de l’année 2016

L’examen des résultats provisoires de l’exécution du budget de l’Etat, à fin mai 2016, fait apparaître une aggravation du déficit budgétaire au cours des cinq premiers mois de l’année 2016, par rapport à la même période de l’année précédente (1.823 MDT contre 126 MDT), à cause de l’accélération des dépenses hors principal de la dette à un rythme plus élevé que celui des recettes propres.

Les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 19,9% durant les cinq premiers mois de 2016 (contre une baisse de 1% au cours de la même période de l’année précédente) suite, notamment, à l’accélération des dépenses de rémunération (+18,3% contre +8,6%) et des interventions et transferts (+35,5% contre -29,6%).

Les dépenses de subvention se sont établies à un niveau comparable à celui de 2015 et ont concerné exclusivement les produits de base et le transport.

Par ailleurs, on notera une nette reprise des dépenses en capital (titre II) qui est due, principalement, à l’accélération de l’exécution des projets d’investissement.

S’agissant des ressources propres de l’Etat, elles ont sensiblement augmenté durant les cinq premiers mois de 2016 (+8,5% contre +0,4%) tout en demeurant en deçà du taux de progression prévu dans la loi des finances, soit 12,4% pour l’ensemble de l’année. Cette évolution émane d’une hausse considérable et exceptionnelle des recettes non fiscales (cession de la licence 4G).

En revanche, les recettes fiscales n’ont progressé que modérément (1,4% à comparer au taux de 11,4% prévu dans la Loi de Finances de 2016).

Le financement du déficit durant les cinq premiers mois de 2016 a été, principalement, assuré par un recours intensif au financement intérieur.

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