Lancement du projet QADoc pour renforcer la qualité des formations doctorales en Afrique
Lancement du projet QADoc pour renforcer la qualité des formations doctorales en Afrique
Lancement du projet QADoc pour renforcer la qualité des formations doctorales en Afrique
En Afrique, de nombreuses agences d’assurance qualité ne disposent pas des ressources et des cadres nécessaires. C’est dans ce contexte qu’a vu le jour le projet QADoc pour faire progresser la qualité de la recherche et de la formation doctorale.
Le projet Capacitation pour l’évaluation et l’assurance qualité des formations doctorales et de la recherche (QADoc) a été officiellement lancé, mardi 23 avril à Dakar, au Sénégal. Le projet initié par un consortium composé de partenaires africains et européens du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, a pour but de garantir la qualité de la formation dans les recherches doctorales en Afrique afin de s’arrimer aux standards internationaux en la matière.
« Nous sommes actuellement à l’ère des accréditations et des certifications des programmes. Il est important que toutes les formations au sein de nos universités puissent atteindre ces standards internationaux leur permettant de répondre aux besoins du monde socioprofessionnel », a expliqué un responsable de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, membre du consortium.
Le projet, financé par l’Union européenne dans le cadre du programme Erasmus, va répondre aux besoins de compétitivité des systèmes nationaux d’assurance qualité sur le continent, en particulier dans les pays cibles que sont le Sénégal, la Guinée et la République démocratique du Congo. Ainsi, il devrait aider à créer des référentiels d’évaluation communs pour la formation doctorale, mais aussi le renforcement de la capacité des agences nationales d’assurance qualité, ainsi que les universités et ministères.
Ces référentiels permettront que les établissements et institutions concernées puissent s’auto-évaluer, mettre en évidence leurs forces et faiblesses afin de mieux s’ajuster avant une évaluation externe.
Notons que le consortium est composé de l’Universités Gaston Berger, l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia Conakry, l’Université Gamal Abdel Nasser, l’Université de Kinshasa, l’Université de Lubumbashi, l’Université Rovira I Virgili (Espagne), l’Université de Beira Interior (Portugal) et Université de Montpellier (France), le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation de la Guinée et le ministère de l’Enseignement supérieur et Universitaire de la RDC.
Les agences de normes et qualité (ANAQ Guinée, ANAQ-ESU, AQU Catalunya (Espagne) et A3ES (Portugal) et l’organisation OBREAL Global sont également partenaires du consortium.
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