« Notre priorité aujourdhui est de remettre lentreprise dans sa logique dentreprise et faire assumer à ce ministère ses responsabilités pour un nouveau déploiement du potentiel productif dans le cadre de la concertation avec les divers partenaires et du respect de la législation » Cest ce qua déclaré aujourdhui M.Mehdi Jomaa, ministre de lIndustrie lors de la séance de travail tenue au siège du département avec une délégation de lUTICA conduite par Mme Widad Bouchamaoui, Présidente de lorganisation patronale.
Mme Bouchamaoui a exprimé les doléances des industriels et hommes daffaires les divers secteurs soulignant la nécessité pour le Ministère de lIndustrie, en particulier, de soutenir un certain nombre de secteurs souffrants en raison de linsécurité et des effets de la crise économique qui prévaut sur les marchés traditionnels de la Tunisie. Dautant plus, a-t-elle précisé, que lentreprise tunisienne fait face à de réels risques dus à laugmentation rapide de ses charges de production et à une concurrence déloyale dune économie informelle qui ne cesse de samplifier.
La présidente de lUTICA mis laccent, également, sur limportance dachever lélaboration du nouveau code des investissements dans les plus brefs délais, et dy impliquer les représentants de lUTICA et tenir compte de leurs propositions. Les membres du Bureau exécutif de lUTICA ont évoqué, par ailleurs, la question de la compétitivité de lentreprise tunisienne qui ne cesse de se dégrader à cause des pressions sociales et de lévolution rapide des charges financières.
Dans sa réponse, et citant notamment la situation éprouvante de certains secteurs se traduisant par le recul manifeste de la compétitivité de certains produits tunisiens, M. Mehdi Jomaa a expliqué que le Gouvernement sest engagé à répondre aux exigences de cette période de transition et a clairement défini les priorités du Ministère appelant les le BE de lUTICA une large concertation touchant les secteurs clés de léconomie tunisienne en vue de prendre les actions immédiates permettant de débloquer les dossiers en suspens. « Rétablir la croissance, assurer les équilibres économiques et financiers du pays et renforcer le pouvoir dachat du citoyen sont parmi les exigences de cette étape et auxquels tous les partenaires doivent adhérer» a-t-il indiqué en substance.