Tabarka: Le Festival de Jazz entre la résurrection et Suffocation

Le directeur du festival  »Abderrahmane Ettounssi » a indiqué que cette session a démarré dans des conditions difficiles en raison des obstacles administratifs, organisationnels et financiers rencontrés surtout au niveau du ministère de tourisme.

La commission du festival a été obligée, à plusieurs reprises, de modifier la programmation, le budget, ses plans d’action et stratégies, elle a également passé d’un premier programme à un deuxième qui est toujours à son tour, en attente que le budget alloué soit débloqué par le ministère du tourisme et il faut noter que  » nous n’avons aucune correspondance officielle depuis le ministère de tourisme qui ne répond jamais à nos demandes et nos correspondances  » a indiqué M. Abderrahmen.

Ledit budget a été validé à raison de 50% des besoins et de la demande pour un budget minimisé pour un tell festival, a rappelé que le budget du festival de jazz de Tabarka n’a jamais été au-dessous de 1.3 millions de dinars et qu’il a pu atteindre 2 millions de dinars dans les années précédentes.

 » Nous avons accepté ces 250 000 dinars, afin de sauver toute une ville, toute une population, l’histoire et la tradition de Tabarka, l’identité de la région… mais nous sommes toujours dans la phase d’attente de la libération de la dite somme pour satisfaire nos engagements envers nos fournisseurs et nos invités  » a indiqué le directeur du festival.

Sami Khmiri, le secrétaire général, a également, à son tour souligné que la politique de la procrastination adoptée par le ministère de tourisme et la poursuite de ce retard permettra d’annuler cette session, qui sera la 3ème année d’absence dudit festival depuis 2010.

À noter que le festival de jazz représente à la fois une source de vie, un stock de dépense annuelle pour les gens de Tabarka, un rafraichissement économique pour la zone de Tabarka et nord-ouest ainsi que pour la Tunisie et également une identité pour les citoyens.