Le ministère des Télécoms a engagé la seconde phase du projet de »couverture des zones blanches »
Conscient de l’impact bénéfique des télécommunications sur le développement du pays, le gouvernement tunisien a fait de l’amélioration de l’accès une priorité depuis 2014. D’année en année, iI progresse dans l’atteinte de cet objectif.
Le ministère tunisien des Technologies de la communication a lancé la seconde phase du projet de « couverture des zones blanches », lundi 30 janvier. A travers ce programme public, l’ambition est de parvenir à terme à une couverture télécoms universelle du pays. Pour cette nouvelle phase, la couverture télécoms doit être étendue à 112 comtés supplémentaires.
D’après le ministère, cette nouvelle opération contribuera à réduire davantage l’écart numérique entre les différentes populations. Un objectif dans lequel il a beaucoup progressé au terme de la première phase en avril passé.
94 circonscriptions ont été couvertes en réseau télécoms durant l’année 2022, permettant à 164 écoles, 59 centres de santé de base et 180 000 habitants d’accéder à des services télécoms de meilleure qualité.
Pour parvenir à ce résultat, 71 nouvelles stations de base et 81 stations de radio ont été déployées. Le nombre de stations de base pour les réseaux mobiles des trois opérateurs de télécommunication (Tunisie Telecom, Ooredoo Tunisie, Orange Tunisie) a aussi augmenté. Il est passé de 5 679 en 2021 à 5 903 fin 2022.
En 2017, lors de l’attribution à Tunisie Telecom du marché de réalisation de la première phase de couverture télécoms des zones blanches, le ministère des Technologies de la communication avait dévoilé un investissement de 38 millions de dinars tunisiens.
L’extension de la couverture télécoms jusqu’aux zones les plus reculées et mal couvertes du pays est stratégique pour le gouvernement tunisien. Au-delà d’améliorer l’accès des populations aux services télécoms, c’est est aussi le gage d’une inclusion numérique et financière. Via le réseau mobile, un plus grand nombre de Tunisiens pourront accéder aux services publics en ligne en cours de déploiement par l’Etat ainsi qu’aux services financiers numériques.
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