Côte d’Ivoire : le gouvernement débloque 1,6 million $ pour le rapatriement des Ivoiriens vivant en Tunisie

Côte d’Ivoire : le gouvernement débloque 1,6 million $ pour le rapatriement des Ivoiriens vivant en Tunisie

La situation des ressortissants des Etats d’Afrique subsaharienne vivant en Tunisie s’est détériorée depuis les récentes déclarations du président tunisien Kaïs Saied. Le gouvernement ivoirien, pour sa part, a décidé d’organiser le retour des Ivoiriens qui souhaitent regagner leur pays.

Le gouvernement ivoirien débloquera un milliard de francs CFA (1,6 million de dollars) pour le rapatriement volontaire des Ivoiriens en Tunisie. L’information a été rendue publique lors du compte-rendu du Conseil des ministres tenu ce mercredi 1er mars.

Selon Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, 725 présumés Ivoiriens ont été recensés à l’ambassade de Côte d’Ivoire en Tunisie. Parmi eux, 500 personnes, dont les identités ont été vérifiées, ont exprimé le désir de regagner le pays, a annoncé Amadou Coulibaly.

« Aujourd’hui, des instructions ont été données pour enclencher les opérations de retour dans notre pays. Notre compagnie nationale, Air Côte d’Ivoire a été mise en mission pour pouvoir opérer ces retours », a laissé entendre le ministre.

En attendant le début de l’opération de rapatriement, des instructions ont également été données par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, afin que les Ivoiriens recensés dans le pays maghrébin puissent bénéficier d’une aide financière. « De même, des instructions ont été données pour qu’un pécule leur soit versé à leur retour en Côte d’Ivoire afin de faciliter leur réintégration », a-t-il poursuivi, précisant que toute l’opération coûtera plus d’un milliard FCFA à l’Etat ivoirien.

Dans un communiqué publié le 22 février dernier, le président tunisien Kaïs Saied avait dénoncé l’afflux d’un grand nombre de migrants irréguliers de l’Afrique subsaharienne vers la Tunisie. Il avait, en outre, appelé à « une action à tous les niveaux de la diplomatie et de la sécurité, à l’application militaire et stricte de la loi sur le statut des étrangers en Tunisie et le franchissement subreptice des frontières ». Cette sortie a provoqué, selon les médias, des violences à l’endroit des ressortissants subsahariens résidant dans le pays.

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