L’Enfance en images: Le nouveau regard de Leila Berhouma sur le cinéma tunisien

L’Enfance en images: Le nouveau regard de Leila Berhouma sur le cinéma tunisien

L’Enfance en images: Le nouveau regard de Leila Berhouma sur le cinéma tunisien

Le monde académique et cinématographique tunisien s’enrichit d’un nouvel ouvrage précieux signé par la critique et universitaire Leila Berhouma 

leila berrhouma
leila berrhouma

« La représentation de l’enfant dans le cinéma tunisien ». Docteure en sciences culturelles, enseignante à l’institut supérieur des arts de multimédia de la Manouba, Berrhouma propose une lecture fine, rigoureuse et engagée de la représentation de l’enfance à l’écran, à travers quatre films emblématiques : Rih Essedd (Le Vent du Sud) de Nouri Bouzid, Asfour Stah (L’Oiseau de la terrasse) de Férid Boughedir, Samt El Qusour (Le Silence des palais) de Moufida Tlatli, et Ghodwa de Dhafer L’Abidine.

Ce livre ne se contente pas d’analyser des personnages d’enfants dans ces œuvres : il explore comment ces figures enfantines deviennent les témoins silencieux ou bruyants d’une société en transition, entre autorité, mémoire et désir d’émancipation. À travers une approche mêlant esthétique, psychanalyse et sociologie, Leila Berhouma décrypte les enjeux de pouvoir, d’identité et de transmission dans les récits filmiques.

l’enfance en images leila berrhouma
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Le choix des films analysés témoigne d’une volonté de couvrir plusieurs décennies du cinéma tunisien, de l’après-indépendance jusqu’à la Tunisie post-révolutionnaire. L’enfant y apparaît tantôt comme victime, tantôt comme témoin, voire comme acteur symbolique d’un changement profond.

Le style de Berhrouma se distingue par sa clarté pédagogique, sans jamais sacrifier la profondeur de l’analyse. En tant qu’enseignante, elle réussit à créer un pont entre la recherche universitaire et la réflexion sur l’image, l’éducation, et la mémoire collective.

Ce livre s’impose donc comme une référence incontournable pour toute personne intéressée par le cinéma arabe et maghrébin, ou encore par les rapports entre art et société. Il confirme également la place centrale de Leila Berhrouma parmi les intellectuelles critiques de la scène culturelle tunisienne contemporaine.

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