C’est dans le cadre enchanteur de l’Acropolium que le Festival International de Carthage a accueilli les journalistes et les communicateurs venus nombreux couvrir la conférence de presse de la 52ème édition de ce festival prestigieux, tenue mardi 28 juin à partir de 22h00, en présence des sponsors officiels et des partenaires du festival. Et c’est dans une ambiance de musique, de chants et de danses que les journalistes et les invités du festival ont assisté à une réception en leur honneur, en signe de considération au rôle déterminant des journalistes dans la promotion et le rayonnement de cette manifestation internationale.
A l’ouverture de cette conférence de presse, M. Mohamed Zinelabidine a mis en exergue les principaux axes de la programmation de cette 52ème qui se veut à la fois nationale, maghrébine, arabe et internationale. Le Festival de Carthage est un espace d’ouverture, de dialogue interculturel et d’échange d’expérience a-t-il précisé en réitérant l’histoire glorieuse de cette manifestation qui a le mérite d’avoir lancer plusieurs artistes devenus des stars.
Mohamed Zinelabidine a ajouté que le festival de Carthage dépasse le cadre physique du théâtre antique pour s’élargir en s’inscrivant dans la continuité à travers une programmation hors les murs qui se tient à la Basilique St Cyprien de Carthage et se poursuivra à travers le pays en passant par Dougga, Sbtitla avec les Routes de Carthage.
Le directeur de la 52ème édition de Carthage a fait savoir que la programmation de cette année accorde une importante cruciale aux artistes tunisiens qui se sont réconciliés avec le festival à travers une demande massive de participation. La Basilique St Cyprien a-t-il noté a été réservée aux projets porteurs de sens et aux expérimentations musicales prometteuses d’artistes tunisiens confirmés. C’est un espace de rencontre et de brassage des cultures dès lors que les artistes programmés se produiront avec des artistes étrangers de grands talents. C’est un pari porté par le festival sur les jeunes talents auxquels le festival tient à leur accorder aussi bien l’opportunité de se produire que d’avancer dans leurs projets. A cet égard, M. Mohamed Zinelabidine a rappelé que le festival de Carthage appartient aux Tunisiens sans exclusive aucune mais « je suis pour la qualité et l’exigence » a-t-il ajouté.
En évoquant la question de la production et de la programmation des stars, Il a précisé que « le festival de Carthage a programmé une ouverture avec l’Orchestre de la radio d’Ukraine dans le cadre d’un partenariat où nous sommes producteurs et non consommateurs avec la participation du Chœur de l’Opéra de Tunis, l’ensemble orchestral de Tunis et le grand artiste tunisien Lotfi Bouchnak » en précisant qu’il a refusé de programmer des spectacles excessivement couteux de stars de renommée mondiale car il tient aux équilibres financiers du festival.
Sur un autres plan, Il fait savoir que le Festival de Carthage a programmé des matinales qui se dérouleront à l’Espace l’Agora, Mad’Art, El Teatro, Ken à Bouficha et à l’Université populaire à Sidi Hassine Sijoumi, avec neuf rencontres pour débattre de problématiques culturelles actuelles.
Le directeur du festival a par la suite répondu aux nombreuses questions des journalistes présents en précisant que le festival a choisi d’instaurer une relation de confiance et de transparence avec les journalistes, les artistes et le public.