La Tunisie investira 132 MDT pour connecter 3 307 établissements à l’Internet à haut débit
Le gouvernement tunisien multiplie les initiatives pour garantir l’accès aux technologies de l’information et de la communication à toute la population. Les TIC devraient également permettre d’accélérer le développement de tous les secteurs de l’économie y compris l’éducation.
Le gouvernement tunisien envisage de raccorder 3 307 établissements scolaires au réseau Internet haut débit avec la fibre optique. C’est ce qu’a révélé le samedi 11 mars Nizar Ben Néji, ministre des Technologies de la communication, lors d’une conférence de presse organisée à Tunis.
Le projet de raccordement des établissements scolaires à l’Internet haut débit s’étale sur une période de 18 mois et cible des établissements scolaires des différentes régions du pays. D’un coût total de 132 millions de dinars (42,5 millions USD), il sera mis en œuvre avec l’appui financier de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et la Banque africaine de développement (BAD).
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement tunisien pour accélérer sa transformation numérique. Son annonce intervient quelques semaines après le lancement de la seconde phase du projet de « couverture des zones blanches ». Ledit projet vise à terme une couverture télécoms universelle dans le pays. Sa première phase a été achevée en avril 2022. Cela a permis de connecter 94 « zones blanches » réparties sur 15 gouvernorats, y compris 164 écoles et 59 centres de santé de base.
L’initiative rentre aussi dans le cadre du projet de réforme du secteur de l’éducation en Tunisie, indique Mohamed Boughdiri, ministre de l’Education. Il a ajouté que son ministère prévoit de digitaliser tous les établissements scolaires en partenariat avec le ministère des Technologies de la communication.
Le raccordement des établissements scolaires à l’Internet haut débit devrait permettre d’améliorer l’éducation fournie à environ 1,5 million d’élèves des écoles, collèges et lycées secondaires. « Ce projet servira également à la réalisation du développement économique et social, à la promotion de l’initiative privée et à l’incitation à l’investissement dans l’économie du savoir dans l’ensemble du pays », a déclaré Samir Saïed, ministre de l’Économie et de la Planification.
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