Un document de projet a été signé, mardi, à Tunis, entre l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie (ANME) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), pour financer le plan solaire tunisien (PST), moyennant une enveloppe de 3,5 millions de dollars (6,4 millions de dinars).
Le ministre de l’Industrie, de l’énergie et des Mines, Kamel Bennaceur, a fait valoir, lors de la cérémonie de signature du document, que ce projet s’inscrit dans le cadre du dialogue national sur l’énergie, qui vise à encourager « les utilisations intelligentes de l’énergie et rationaliser la consommation de l’énergie en Tunisie ».
Ce document, a-t-il avancé, facilite la coopération entre les deux organismes concernés pour le développement d’une action d’atténuation appropriée à l’échelle nationale dans le cadre du plan solaire tunisien (NAMA-PST).
L’objectif recherché est de produire 30% de l’électricité à partir des énergies renouvelables en Tunisie, d’ici 2030, en réalisant deux projets de base, déjà planifiés (10 Mw de photovoltaïque par le secteur public et 24 Mw de l’éolien par le secteur privé).
D’après Hamdi Harrouch, directeur général de l’ANME, le NAMA-PST contribuera à la réalisation de ces objectifs d’atténuation volontaire dans le secteur de l’énergie du pays, avec des réductions d’émissions attendues à hauteur de 27 millions de tonnes équivalent CO2, sur la période 2015-2030. Et d’ajouter qu’il aura aussi pour avantage de booster la croissance verte, la sécurité énergétique et la création d’emplois.
Pour sa part, la représentante résidente adjointe du PNUD en Tunisie, Selomey Yamadjako, a souligné que le PNUD accompagne, à travers cette initiative, le gouvernement tunisien à faire la transition énergétique et à améliorer l’efficacité énergétique par le biais de l’assistance de l’ANME dans la concrétisation du PST.
Il convient de rappeler que le déficit énergétique a atteint, en termes de 2012, près de 1,6 million de Tep.
Celui-ci risque de s’aggraver davantage au cours des prochaines années (8 millions de Tep à l’horizon de 2030).
TAP