10 universités tunisiennes et algériennes s’unissent pour lancer un réseau de coopération
10 universités tunisiennes et algériennes s’unissent pour lancer un réseau de coopération
Alors que les efforts de rapprochement entre l’Algérie et la Tunisie s’intensifient dans le domaine de l’enseignement supérieur, des accords ont été signés en vue d’harmoniser les formations et les programmes de recherche.
5 universités de Tunisie et 5 autres d’Algérie ont lancé un réseau pour mettre en commun leurs programmes de formation et de recherche.
Les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche des deux pays ont signé le lundi 21 mars, l’accord de coopération y relatif.
Il s’agit des universités de Gafsa, de Gabès, de Sfax, de Kairouan, et de Jendouba pour la Tunisie, et les universités de Ouadi, de Souk Hras, Tébessa, Annaba, Taref pour l’Algérie.
Selon le communiqué produit à cet effet, le projet vise à mettre en réseau des projets de recherche entre les universités, à instaurer une coopération entre leurs laboratoires de recherche, à favoriser la mise en place d’écoles doctorales et des programmes de formation communs, ainsi qu’à renforcer l’échange d’étudiants, de professeurs et de chercheurs.
Cette collaboration sera définie à partir du programme de coopération scientifique bilatérale entre la Tunisie et l’Algérie. Les relations entre ces deux pays en matière d’enseignement supérieur et de recherche ne sont pas nouvelles.
Les efforts de rapprochement ont été établis il y a plus d’une vingtaine d’années. L’un des plus récents accords a été signé fin 2017. La coopération n’intégrait pas officiellement les universités sus-citées.
A l’occasion de la présente signature, le Conseil conjoint chargé de la mise en œuvre de la collaboration a identifié 25 projets de recherche communs qui seront menés entre les 10 universités.
Les thématiques élaborées dans le cadre de cette coopération portent sur plusieurs secteurs, à savoir : la biotechnologie et ses applications dans l’agriculture, l’eau, l’environnement, la sécurité alimentaire, le développement durable, les sciences humaines et sociales, l’énergie, les sciences de la matière, l’électronique, la mécatronique et les TIC.
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