Le ministère du commerce a opté pour une nouvelle stratégie de dialogue et de sensibilisation des commerçants, plutôt que pour la répression.
Depuis la mise en place de ce programme, les contrôleurs ont relevé 2500 infractions lors de 64 000 visites, sans pour autant imposer de sanctions, a affirmé le chef de cabinet du ministre du commerce, Samir Abid.
Tenant mercredi, une conférence de presse, M. Abid a relevé que « l’instauration de prix raisonnables sur le marché est la responsabilité de tous les intervenants (commerçants, consommateurs et administration) ».
«Comme le commerçant doit respecter la loi, en se conformant à la marge bénéficiaire autorisée, le consommateur, doit aussi, adopter un comportement rationnel.
Ce dernier doit renoncer parfois, à sa fièvre acheteuse et éviter les achats hors saison, qui sont naturellement chers.
C’est le cas des primeurs dont le coût de production est élevé, par rapport à une production normale », a estimé M.Abid.
Le ministère du commerce a mis en place en février 2012, un programme national de lutte contre la hausse des prix, visant la baisse du taux d’inflation de 5,4 % actuellement à 3,5%, fin 2012, « en garantissant un approvisionnement optimal du marché, renforçant les organismes du contrôle et luttant contre la contrebande et l’approvisionnement anarchique ».
« Depuis la mise en place de ce programme qui a ciblé les prix de 12 types de légumes ( tomate, piment, carotte, oignon…), les prix ont baissé par rapport à l’année écoulée », a avancé M.Abid.
Afin de réguler le marché, le ministère va importer, dans les prochains jours, 3 000 tonnes de pommes de terre d’Egypte et 5000 tonnes de viandes rouges d’Allemagne et de France, a annoncé M.Abid.