Top 5 des infos marquantes de la semaine dans l’actualité africaine de la gestion publique

Top 5 des infos marquantes de la semaine dans l’actualité africaine de la gestion publique

Top 5 des infos marquantes de la semaine dans l’actualité africaine de la gestion publique

Au menu, l’analyse du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, le plan stratégique de l’Italie pour les pays africains, les échanges commerciaux Chine-Afrique, la notation du Gabon par Fitch ratings et la solution de la Tunisie pour rembourser ses dettes extérieures.

Retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO : entre annonce et réalité, les conséquences de la rupture

En Afrique de l’Ouest, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé leur intention de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La situation pourrait avoir des conséquences économiques et sociales, notamment sur les corridors commerciaux et la libre circulation des personnes. 

Des rumeurs sur une monnaie commune « Sahel » se renforcent, remettant en question l’utilisation du FCFA, mais le processus semble complexe. Cependant, le Mali et le Burkina Faso prévoient de mobiliser des financements sur le marché des titres publics au titre de l’exercice 2024, suggérant que la sortie du FCFA n’est pas imminente.

L’Italie dévoile un programme de « partenariat stratégique » avec l’Afrique doté d’un budget initial de 5,9 milliards $

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, annonce un partenariat stratégique avec les pays africains, dénommé le « Plan Mattei » doté de 5,5 milliards d’euros pour lutter contre la migration irrégulière. Le plan, sur quatre ans, couvrira l’énergie, l’éducation, la santé et l’infrastructure, visant à sécuriser l’approvisionnement énergétique de l’UE tout en stimulant le développement en Afrique pour réduire les flux migratoires. 

L’Italie impliquera le secteur privé et des partenaires internationaux, avec le soutien de la Commission européenne. Des projets pilotes sont prévus dans plusieurs pays africains. Ce plan est présenté comme une alternative « sérieuse » à la migration de masse, intégrant sécurité énergétique et développement durable.

Chine-Afrique : les échanges commerciaux ont augmenté de 1,5% en 2023, à 282 milliards $

En 2023, les échanges commerciaux Chine-Afrique ont atteint 282,09 milliards de dollars, avec des exportations chinoises de 172,78 milliards de dollars et des importations de 109,31 milliards de dollars. La Chine a supprimé les droits de douane sur 98% des produits importés de 21 pays africains afin de corriger le déséquilibre commercial. 

L’objectif de l’empire du Milieu est d’augmenter les importations chinoises de produits agricoles africains à 100 milliards de dollars par an d’ici 2022 et à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. L’Afrique du Sud est le principal partenaire commercial chinois en Afrique, suivi par le Nigeria, l’Angola et la République démocratique du Congo.

Invoquant des évolutions politiques, Fitch relève la note du Gabon à « B- » avec « perspectives stables »

Fitch Ratings, agence américaine de notation a levé la surveillance négative du Gabon en raison de l’apaisement des incertitudes politiques après la formation d’un gouvernement de transition. Malgré des sanctions suite au coup d’État, le Gabon a régularisé des arriérés de dette, refinancé son eurobond avec le soutien de l’International Development Finance Corporation (DFC) et remboursé une première tranche. 

Bien que les États-Unis aient suspendu leur aide, la garantie du DFC persiste. Le Gabon prévoit de rembourser jusqu’à 431 milliards FCFA de dettes et cherche à mobiliser 470 milliards FCFA sur le marché international en 2024, mais des défis subsistent avec les élections prévues en 2025 et les incertitudes politiques.

Tunisie : le gouvernement puise dans les avoirs détenus par la Banque centrale pour rembourser des dettes extérieures

La Tunisie utilisera les avoirs de la Banque centrale pour rembourser des dettes urgentes, dont des euro-obligations de 850 millions d’euros arrivant à échéance le 16 février. Sihem Boughdiri, ministre des Finances, a souligné l’engagement du pays à rembourser ses dettes dans les délais malgré les difficultés financières malgré les difficultés financières. 

La Banque centrale pourrait accorder des facilités exceptionnelles de 7 milliards de dinars pour financer le déficit budgétaire en 2024. Le remboursement des euro-obligations pourrait affecter les réserves de change et le taux de change du dinar tunisien. La dette tunisienne devrait augmenter de 40% en 2024. La Tunisie, sans accord avec le Fonds monétaire international, cherche des financements après avoir suspendu les négociations en octobre 2022.

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