L’écosystème des centres de données en Afrique continue d’évoluer pour poser les bases d’une digitalisation plus large à travers le continent
L'écosystème des centres de données en Afrique continue d'évoluer pour poser les bases d'une digitalisation plus large à travers le continent
L’écosystème des centres de données en Afrique continue d’évoluer pour poser les bases d’une digitalisation plus large à travers le continent
Oxford Business Group et l’Association des Centres de Données d’Afrique dévoilent des informations sur le paysage numérique du continent
Oxford Business Group, en collaboration avec l’Association des Centres de Données d’Afrique (ADCA), présente son dernier Focus Report intitulé « Data Centres in Africa », offrant des perspectives sur le rôle crucial des centres de données dans la dynamique numérique du continent.
Le rapport exhaustif plonge dans le paysage complexe du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en Afrique. Il examine comment les centres de données contribuent à la croissance économique, aux efforts de durabilité, au comblement du fossé des compétences en TIC, aux cadres réglementaires, et à l’impératif d’intégrer la responsabilité environnementale dans leurs opérations.
Le marché des centres de données en Afrique est en passe de connaître une croissance substantielle, avec une augmentation de capacité projetée de 50% d’ici 2026. Alimenté par une économie numérique florissante et une pénétration croissante d’internet, le continent présente des opportunités lucratives malgré les défis d’infrastructure et réglementaires.
Le rapport met en lumière l’écosystème évolutif des centres de données en Afrique, analysant le développement d’infrastructure, l’expansion du haut débit et les cadres réglementaires. Il souligne l’importance de combler le fossé des compétences en TIC et d’intégrer la durabilité dans les opérations des centres de données. Avec un accent sur la responsabilité environnementale et l’innovation, le secteur des centres de données en Afrique mène la transformation numérique et le développement économique durable à l’échelle du continent.
Les principales conclusions du rapport révèlent une croissance de capacité significative, avec une augmentation attendue de 50% de la capacité des centres de données en Afrique entre 2021 et 2026. Cependant, la répartition des centres de données à travers le continent reste inégale, certaines régions manquant d’installations adéquates, offrant ainsi des opportunités de développement supplémentaires.
Les initiatives gouvernementales jouent un rôle crucial dans la croissance de la capacité des centres de données. À travers le continent, ils encouragent activement les partenariats avec les fournisseurs de services cloud internationaux et mettent en œuvre des initiatives de transfert de données vers des centres de données nationaux, ainsi que l’infrastructure de support requise en conséquence.
Le comblement du fossé des compétences en TIC est identifié comme un facteur crucial pour une adoption plus large d’internet et une demande accrue de capacité des centres de données. Les start-ups africaines et les professionnels du numérique jouent un rôle pivot dans la fourniture de formations aux compétences numériques.
De plus, le rapport met en évidence le focus croissant sur la souveraineté des données dans les pays africains, avec des réglementations alignées sur les normes mondiales, ce qui a des implications importantes pour la croissance des centres de données dans les années à venir.
La durabilité est également un domaine d’intérêt clé, avec des efforts en cours pour établir des pratiques éco-énergétiques et aborder la consommation d’eau dans les systèmes de refroidissement, étant donné les températures relativement élevées de l’Afrique qui nécessitent un refroidissement supplémentaire.
Ayotunde Coker, Président de l’ADCA, souligne le besoin urgent d’efforts collaboratifs, y compris des zones économiques spéciales et des incitations à l’énergie renouvelable, pour libérer le potentiel numérique de l’Afrique et accélérer son développement.
« Alors que l’Afrique conduit cette vague transformative, les centres de données émergent comme le pivot de la croissance régionale, alimentés par des liens en fibre optique à haute vitesse et des investissements stratégiques. Des marchés clés tels que le Nigeria, le Kenya, l’Égypte et le Maroc capitalisent sur leurs avantages compétitifs pour attirer des investissements et accélérer le développement de l’infrastructure numérique », a-t-il souligné.
Karine Loehman, Directrice Générale d’OBG pour l’Afrique, exprime son optimisme quant au rapport, déclarant : « Alors que l’Afrique mène la révolution numérique, notre dernier rapport sectoriel met en lumière le rôle essentiel de l’infrastructure numérique dans le façonnement du paysage économique du continent. Il souligne la contribution cruciale des centres de données en tant que moteurs principaux de la croissance régionale, en soulignant la nécessité d’efforts collaboratifs pour surmonter les obstacles infrastructurels et libérer le potentiel numérique de l’Afrique. »
En plus de l’ADCA, MainOne, une société de câbles de communication sous-marins d’Afrique de l’Ouest présente au Nigeria, au Ghana et en Côte d’Ivoire, ainsi que Paix, un fournisseur panafricain de services de centres de données de colocation neutres pour le cloud et les opérateurs en Afrique, ont également été des partenaires importants impliqués dans la production de ce rapport.
Le rapport « Data Centres in Africa » est désormais disponible pour consultation et téléchargement ici : https://oxfordbusinessgroup.com/reports/rapport-comprendre-limpact-des-centres-de-donnees-sur-leconomie-numerique-de-lafrique-focus-report/
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