Google célèbre Robert Moog après 7 ans de sa mort

Aujourd’hui, le 23 mai 2012, 7 ans après sa disparition Robert Moog aurait fêter ses 78 ans depuis sa mort en 2005. Comme toujours, pour tous les célèbres, Google lui rend hommage avec un google doodle interactif très significatif.

Un instrument musical avec un clavier de piano, des boutons de mixage de sons, amplificateur signer google… Le tout pouvant être enregistré sur plusieurs bandes et partagé à tous: Après 7 ans de sa mort le google doodle aujourd’hui mercredi rend hommage à Robert Moog, l’inventeur du synthétiseur, à l’occasion de son 78e anniversaire.

Mort en 2005 d’une tumeur au cerveau, Robert Moog a créé le synthétiseur en 1964 sur une demande de Herbert A. Deutsch, un compositeur. L’ingénieur électronicien américain simplifie l’instrument, en le rendant plus compact et en lui ajoutant trois commandes, une pour l’oscillateur et les autres pour le filtre et l’amplification.



Le Dr. Robert A. Moog (prononcé /mo??/ et non /mu??/), né le 23 mai 1934 à New York et décédé d’une tumeur cérébrale le 21 août 2005 (à 71 ans) à Asheville en Caroline du Nord, est un ingénieur électronicien américain, fondateur de la marque du même nom.

Après des études en électricité et en ingénierie, il répare avec son père des Thereminvox. En 1964 l’un de ses clients, Herbert A. Deutsch, un professeur de solfège et compositeur, lui commande un modèle de synthétiseur à monter en kit. Il le rend plus compact (jusque-là les modèles pouvaient occuper une pièce entière), et ajoute la commande par tension de l’oscillateur, du filtre et de l’amplification. Le son joué n’était plus linéaire mais évolutif.

Présenté lors d’un congrès de l’Audio Engineering Society (AES) en 1964, son appareil rencontre un succès qui lui permet de se lancer dans une fabrication à plus grande échelle.

Synthétiseur Moog

En 1968, Switched-On Bach est enregistré par son amie Wendy Carlos (alors Walter Carlos). Plus tard, elle adapte, entre autres, Beethoven et Rossini au synthétiseur pour la bande originale du film Orange mécanique. L’année suivante, George Harrison parsème le dernier disque des Beatles, Abbey Road de sons générés par un Moog à l’époque aussi encombrant qu’une armoire, et qu’il s’est procuré directement auprès de son créateur. C’est la première fois qu’on l’entend sur un disque de rock.

Les Moody Blues, Emerson, Lake & Palmer, Yes, Edgar Winter, Kraftwerk, Jean-Michel Jarre, sont parmi ceux qui introduisent ensuite dans leurs disques et sur scène les ondulations caractéristiques des synthés Moog, dont un modèle, le Minimoog, d’une taille et d’une facilité d’emploi révolutionnaires avec son clavier à 44 touches devient la norme du rock progressif dès le début des années 1970. Le jazz, avec Herbie Hancock et Chick Corea, et le funk, avec le Funkadelic de George Clinton, tout comme Frank Zappa avec George Duke, ne sont pas en reste.

Moog établit aussi l’interface pour le contrôle par deux boutons rotatifs de l’interface d’un synthétiseur avec une séparation logarithmique de ton « 1-volt-par-octave » et un signal séparé déclenchant la pulsation. Un autre synthétiseur largement utilisé fut la pédale pour son grave Taurus mise en vente en 1974.

À son apogée, en 1971, l’usine Moog emploie 42 personnes et propose plus de vingt-cinq modèles à son catalogue. Puis le déclin s’annonce. Robert Moog vend ses parts à la compagnie Norlin Music, qui continuera la fabrication de ses synthétiseurs jusqu’au milieu des années 1980.

Les échantillonnages numériques avaient pris la place mais le son « rétro » redevint populaire avec des groupes comme Air, Beck ou Radiohead. En 2000, Moog fonda une nouvelle société nommée Big Briar qui produit une version du minimoog appelé Voyager.