Le ministère de l’agriculture a annoncé, mercredi, la révision du barème d’agréage des céréales, en vigueur, depuis 2007, et ce, après le démarrage de la saison des récoltes dans plusieurs régions du pays.
Selon un communiqué du ministère publié, mercredi, la nouvelle tarification s’appuie sur le taux de mitadinage, le poids spécifique et les impuretés totales et de grain, tels que mentionnés dans le cahier de charges à l’importation.
Les principales révisions concernent notamment, l’accroissement du taux de mitadinage autorisé à 30%, au lieu de 20%, tout en fixant la plage de réfaction entre 30 et 70% en adoptant la linéarité.
D’après la même source, il a été également décidé de supprimer le critère des impuretés totales et de réduire la plage de tolérance en ce qui concerne le poids spécifique jusqu’à la limite de 78 kg/hectolitres(hl) pour le blé dur au lieu de 80kg/hl.
La révision bu barème a par ailleurs porté sur l’accroissement du taux des impuretés grain autorisé, de 2 à 4% pour le blé dur et de 2 à 2,5% pour le blé tendre.
Le ministère de l’agriculture a annoncé en outre, une modification de la plage de bonification pour le facteur de l’humidité de (10-12%) à (9-11%) et la plage de tolérance de (12-14%) à (11-14%) pour le blé dur et de (12-15%) à (11-15%) pour le blé tendre.
D’après le communiqué, cette révision a pour objectif de rendre justice aux céréaliculteurs, étant donné que les critères adoptés jusqu’ici, en matière de calcul de la réfaction appliquée sur les prix de bon nombre de composantes de base étaient « rigides » et ne prenaient pas en considération le fait que d’autres facteurs «incontrôlables » par l’agriculteur ( facteurs climatiques et autres ), pouvait affecter le rendement des céréales.