Le campus international d’été de l’Ecole internationale des jeunes entrepreneurs (EEIJE) de Sherbrooke, au Québec, vient d’ouvrir ses portes, pour la première fois, en Tunisie, plus précisément, dans la ville de Sousse.
Cette université d’été se tient traditionnellement au Canada ou en France, indique un communiqué de l’agence de communication arkedia.
Participent à cette édition qui se poursuivra jusqu’au 9 Juillet 2012, une quarantaine de jeunes francophones (du Québec, France, Maroc,
Sénégal, Algérie et Tunisie) qui aspirent à devenir entrepreneurs.
L’édition 2012 de l’école compte 8 groupes de travail.
Chaque équipe dispose de 24h pour trouver une idée commune qu’elle devra transformer en un projet d’entreprise.
L’objectif étant d’initier les participants aux notions de base requises pour la création d’entreprises (rédaction d’un plan d’affaires, préparation d’une stratégie marketing…).
A la fin de la session, les futurs entrepreneurs seront notés par des experts tunisiens et étrangers, sur la base d’une grille scientifique d’évaluation tenant compte, notamment, de l’originalité des projets et la cohérence du plan d’affaires ou encore les stratégies marketing mises en place, selon la même source.
M.Riadh Bouzaouche, Directeur de l’EEIJE Maghreb, a indiqué, à l’occasion du lancement de cette édition, que « l’idée de tenir cette école canadienne en Tunisie s’inscrit dans le cadre du projet maghrébin francophone, relevant que «le Québec constitue une référence dans le domaine de l’éducation entrepreneuriale ».
Il a tenu à saluer les participants «qui ont tenu à venir en Tunisie malgré la phase de transition que le pays traverse».
Pour sa part M.Gilles St-Pierre, président-fondateur de l’école et professeur associé à l’université de Sherbrooke, a souligné que « l’entreprenariat n’est pas une question de technique mais une question de personne, il s’agit d’une vocation plus qu’une profession », a-t-il dit.
Cette initiative a été soutenue par l’Agence universitaire de la francophonie, l’Office franco- québécois pour la jeunesse et l’Arab tunisian bank (ATB).