Les 10 pays africains les plus développés et leur appétence technologique

Les 10 pays africains les plus développés et leur appétence technologique

Les 10 pays africains les plus développés et leur appétence technologique

Ce classement des 10 pays africains les plus développés tient uniquement compte du PIB. Il met en scène les nations qui produisent le plus de richesses selon la Banque mondiale et décrit le poids des technologies numériques dans leurs économies respectives. Elles sont le fer de lance de la quatrième révolution industrielle du continent.

Les 10 pays africains les plus développés et leur appétence technologique

10) Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a un PIB de 61 348 579,47 milliers de dollars. Après un premier boom économique post indépendance grâce à l’agriculture, le pays connaît l’une des croissances les plus importantes du monde depuis une dizaine d’années grâce à son écosystème numérique.

De nombreux investissements ont été consentis pour le développement des infrastructures technologiques de sorte que près de la moitié de la population ivoirienne est connectée à Internet. Les TIC ont permis au secteur tertiaire de peser dans le PIB du pays à plus de 40 %, le numérique contribuant à lui tout seul à hauteur de 7 %.

9) Tanzanie

Le PIB de la Tanzanie est de 62 409 709,11 milliers de dollars. Elle dispose d’une économie très diversifiée et d’une forte population de 61 millions d’habitants. C’est un gros marché qui fournit de nombreuses opportunités pour l’écoulement de la production des entreprises et la création substantielle de richesse.

La Tanzanie n’ignore pas l’importance aujourd’hui d’une économie numérique dynamique. Elle est le premier pays d’Afrique de l’Est à fabriquer des câbles à fibre optique. Au niveau continental, seulement 3 autres nations l’avaient devancée. En Tanzanie, le mobile money et les transactions sur Internet, par exemple, ont changé le secteur financier, autonomisé les femmes et les petits commerçants et transformé le système éducatif.

8) Ghana

Le Ghana affiche un PIB de 68 532 281,81 milliers de dollars. Si le voisin anglophone de la Côte d’Ivoire avait une population aussi grande que celle du Nigeria, c’est lui qui serait la première économie du continent. En dépit d’un petit marché de 31 millions de personnes, le Ghana réussit à faire partie des pays africains les plus développés.

Comme la Côte d’Ivoire, il est passé d’une économie agricole à une autre plus diversifiée au fil des années. Ce, grâce au digital. Le Ghana est le premier pays africain à avoir effectuer un recensement numérique de la population. Il est aussi l’un des rares du continent à avoir amorcer un projet de création de monnaie numérique de banque centrale. Son exploitation des TIC couvrent de nombreux domaines, des services financiers, à l’agriculture, en passant par l’identification des personnes, la santé et l’énergie.

7) Kenya

Avec un PIB de 101 013 726,53 milliers de dollars américains, le Kenya est l’un des pays les plus développés d’Afrique. Son économie dynamique et diversifiée est propulsée par plusieurs secteurs et un écosystème numérique parmi les plus avancés du continent. Le pays a donné l’exemple à ses voisins à bien des égards.

C’est le berceau régional du mobile money avec le service pionnier M-Pesa. Le Kenya a vu son secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) croître en moyenne de 10,8 % par an depuis 2016, devenant une source importante de développement économique et de création d’emplois avec des retombées dans presque tous les secteurs de l’économie.

6) Éthiopie

Le conflit dans le Tigray ne fait pas oublier que l’Ethiopie est un havre économique africain. Le pays a un PIB de 107 645 054,31 milliers de dollars, l’un des plus vastes marchés d’Afrique et des secteurs agricole et énergétique performants. Il a de grandes ambitions en ce qui concerne les technologies, comme le démontre la politique de son gouvernement.

Ce dernier a procédé à la libéralisation du secteur télécom éthiopien, permettant à un consortium mené par Safaricom d’y faire son entrée et de challenger l’hégémonie d’Ethio Telecom. Ainsi, même si seulement 19 % de la population était connectée à Internet en 2020, l’Ethiopie s’est donnée les moyens de renverser la tendance, augmentant son attractivité auprès des investisseurs internationaux.

5) Maroc

Le tourisme, l’agriculture, l’infrastructure, l’énergie, et l’hydraulique contribuent énormément au PIB du Maroc qui est de 114 725 065,29 milliers de dollars. Le royaume chérifien a choisi de ne pas rester en marge de la révolution numérique. Les autorités ont investi massivement pour le développement des télécommunications ce qui a permis une croissance significative de la pénétration internet au fil des années.

Elles ont défini et appliquent un ambitieux programme de réformes pour relever les défis de l’inclusion sociale et économique, notamment en tirant parti de l’économie numérique. Le Maroc ambitionne de devenir un pôle industriel majeur en Afrique. Pour ce faire, il prend des mesures pour transformer son administration et assurer la croissance durable de son économie et de sa société numériques émergentes.

4) Algérie

Son PIB est de 145 009 181,49 milliers de dollars. Malgré sa position au pied du podium, nombreux sont ses hommes et femmes qui n’ont toujours pas accès aux comptes de transaction les plus élémentaires pour envoyer et recevoir des paiements de manière plus sûre et plus efficace. Le pays de 44 millions d’habitants a donc beaucoup à gagner avec la digitalisation.

L’Algérie a besoin de construire une économie numérique avancée qui pourrait stimuler la croissance et fournir des emplois à sa jeunesse avertie. Pour ce faire, des efforts doivent être consenties par le gouvernement dans le sens de la libéralisation des systèmes bancaires et de télécommunications.

3) Afrique du Sud

Pour obtenir un PIB de 335 442 101,37 milliers de dollars américains et gagner sa place sur le podium des pays africains les plus développés, l’Afrique du Sud a mis à profit toutes ses ressources vives dans le tourisme, les mines, le transport ou encore la science et la technologie. Cette dernière occupe une place importante dans l’économie de la nation arc-en-ciel.

Son gouvernement a formalisé ses ambitions en la matière à travers un plan sur la 4IR. Les investissements et autres projets réalisés ont permis au pays d’obtenir d’excellents résultats. En 2016, l’économie numérique représentait environ 15 % du PIB mondial, ce qui équivaut à 11,5 billions de dollars. On estime qu’il atteindra 24 % d’ici 2025.

2) Égypte

L’Egypte et ses 100 millions d’habitants représentent une force économique impressionnante. Son PIB est de 365 252 651,28 milliers de dollars américains, ce qui la place en seconde position du classement des pays africains les plus développés. Dans le cadre de sa stratégie TIC 2030, le gouvernement égyptien entreprend une série d’investissements, de programmes de renforcement des capacités et de formation, des réformes des services gouvernementaux numériques et des mises à niveau des infrastructures.

La stratégie appelle à lancer de nouvelles initiatives pour maximiser la contribution du secteur des TIC à la croissance économique de l’Égypte en se concentrant sur le renforcement des capacités, la conception et la fabrication de produits électroniques et les parcs technologiques. Le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) en Égypte est très robuste, avec un taux de croissance supérieur au niveau global de croissance du PIB de l’Égypte, équivalant à 15,2 % pour l’exercice 2019/2020.

1) Nigeria

Le Nigeria est le pays africain le plus développé avec PIB est de 432 293 776,26 milliers de dollars américains. Ce n’est pas le seul superlatif le concernant car il a aussi la plus grande population de tout le continent et le plus grand nombre de startups valorisé à 1 milliard de dollars et plus. L’intérêt des investisseurs pour ce territoire est grand et à raison.

En février 2022, l’Union Européenne a annoncé son intention d’investir 820 millions d’euros pour stimuler l’économie numérique du Nigeria. De quoi donner du carburant aux autorités dans l’exécution de la « National Digital Economy Policy and Strategy », un plan qui repose sur 8 piliers : régulation du développement, littératie et compétences numériques, infrastructure solide, infrastructures de services, développement et promotion des services numériques, infrastructure souple, société numérique et technologies émergentes, et développement et adoption de contenu local.

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