Le président de l’Organisation de Défense du Consommateur (ODC), Slim Saâdallah a estimé que les prix et le rythme d’approvisionnement du marché de gros de Bir Kasaa à Ben Arous sont « satisfaisants en ce moment et peuvent s’améliorer dans les prochains jours ».
Le responsable qui s’est rendu, mercredi matin, en compagnie des membres du bureau exécutif de l’ODC à ce marché, le plus grand de la capitale, a indiqué que contrer la hausse des prix, le consommateur est appelé à adopter des pratiques rationnelles de consommation et couper avec « la frénésie d’achat ».
Selon Saâdallah qui a procédé, lors de cette visite, à l’ouverture d’un bureau de l’ODC au marché de gros, l’organisation « concentre ses efforts actuellement et en prévision du mois de Ramadan sur le suivi des indices des prix et agit pour que tous les produits de consommation soient disponibles et à la portée du consommateur ».
Les fournisseurs et autres intervenants sur le marché de gros ont évoqué certaines difficultés organisationnelles et aussi le phénomène de spéculation qui a un impact sur l’équilibre de l’offre et de la demande.
Ils ont appelé, à cet effet, à renforcer le contrôle pour dissuader les pratiques spéculatives.
Les commerçants du marché de gros Bir Kassâa ont exprimé, pour leur part, leur mécontentement de la mesure prise par le ministère du Commerce concernant la fixation de prix- plafond des pommes de terre et de l’oignon (respectivement à 600 millimes et 650 millimes). Ils ont dit qu’elle a un impact sur l’équilibre de l’offre et de la demande et sur le rythme d’approvisionnement du marché.
Le PDG de la SOTUMAG (Société tunisienne de marché de gros), Habib Dimassi n’est pas du même avis. Il estime que la fixation des prix des pommes de terre et de l’oignon n’a aucun impact sur le rythme d’approvisionnement du marché.
Il y a lieu de rappeler que la SOTUMAG qui gère le marché de gros est une entreprise publique créé en 1980 et coté en Bourse.