Le Qatar négocie des investissements de 3 milliards de dollars en Egypte

Le Qatar négocie des investissements de 3 milliards de dollars en Egypte

Les investissements qataris prévus en Egypte représentent un signe de détente, après plusieurs années de rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.

Le Qatar négocie actuellement avec l’Egypte, des investissements d’un montant compris entre 2 et 3 milliards de dollars, a annoncé le ministre égyptien des Finances, Mohamed Maait, le lundi 27 juin. 

Cette annonce faite lors de l’Assemblée annuelle de la Chambre de commerce américaine au Caire intervient deux jours après la première visite de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani en Egypte, après plusieurs années de brouille diplomatique entre les deux pays.

Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avec lequel il a notamment discuté du « renforcement des liens dans les domaines de l’énergie et de l’agriculture » ainsi que « l’approfondissement de la coopération en matière d’échanges commerciaux et en particulier concernant les flux d’investissements du Qatar à destination de l’Egypte », selon un communiqué de la présidence égyptienne.

L’Egypte, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn avaient rompu en juin 2017, leurs relations avec le Qatar, en raison notamment du soutien présumé de Doha aux Frères musulmans. 

Cette confrérie née en Egypte en 1928 a créé des branches dans l’ensemble des pays arabes, et remporté des élections en Egypte, en Tunisie et en Libye, avant d’être interdite en Egypte dans la foulée du renversement de l’islamiste Mohamed Morsi par Abdel Fattah al-Sissi.

Les relations entre le Qatar, l’Egypte, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn n’ont été rétablies qu’en janvier 2021, dans le cadre d’une réconciliation scellée entre ces cinq pays.

Lors de sa participation au Forum économique de Doha (20-22 juin), la ministre égyptienne du Commerce et de l’Industrie, Nevine Gamea, avait présenté aux autorités qataries des opportunités d’investissement dans les secteurs de l’énergie, des industries manufacturières, des textiles et du cuir.  

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