Le chef de la diplomatie chinoise entamera une tournée en Afrique le 13 janvier

Le chef de la diplomatie chinoise entamera une tournée en Afrique le 13 janvier

Le chef de la diplomatie chinoise entamera une tournée en Afrique le 13 janvier

Les divers ministres chinois des Affaires étrangères débutent depuis 34 ans chaque nouvelle année par une tournée en Afrique, afin de marquer l’importance stratégique du continent pour l’empire du Milieu. 

Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi (photo), entamera le samedi 13 janvier 2024, une tournée dans quatre pays africains, a annoncé la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, ce jeudi 11 janvier.

« Wang Yi se rendra en Egypte, en Tunisie, au Togo et en Côte d’Ivoire du 13 au 18 janvier », a-t-elle déclaré, lors d’une conférence de presse, ajoutant que le ministre des Affaires étrangères de la Chine ira également au Brésil et en Jamaïque du 18 au 22 janvier.          

Wang Yi marche ainsi dans les pas de ses prédécesseurs qui, depuis 34 ans, débutent chaque nouvelle année par une tournée en Afrique afin de marquer l’importance stratégique du continent pour l’empire du Milieu.    

Sa tournée africaine, qui coïncide avec la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire, intervient alors que les Etats-Unis s’efforcent de contrer l’influence chinoise grandissante sur le continent.

Lors du Sommet USA-Afrique, l’administration Biden s’est engagée à injecter 55 milliards de dollars en Afrique au cours des trois prochaines années, rompant ainsi définitivement avec le désintérêt pour le continent qui avait caractérisé les années Trump. De nombreux hauts responsables américains, dont la vice-présidente Kamala Harris, la Première dame des Etats-Unis, Jill Biden, et la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, ont également effectué des tournées en Afrique durant l’année écoulée.

Les Etats-Unis ont par ailleurs annoncé un important soutien financier à un projet d’extension du corridor de Lobito, un ensemble d’infrastructures portuaires et ferroviaires destinées à relier les mines de cuivre et de cobalt du sud de la République démocratique du Congo et du nord-ouest de la Zambie aux marchés régionaux et mondiaux via le port angolais de Lobito.

Le financement de ce projet s’inscrit dans le cadre du « Partenariat mondial pour les infrastructures », un vaste programme à destination des pays en développement lancé par le groupe des sept pays les plus industrialisés (G7) et présenté comme une réponse à l’initiative chinoise des nouvelles routes de la soie.

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