Bvmac : Banga Ntolo projette de ressusciter les obligations du Trésor à coupon zéro pour dynamiser le marché financier

Bvmac : Banga Ntolo projette de ressusciter les obligations du Trésor à coupon zéro pour dynamiser le marché financier

Pour booster son volume de transactions, la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique Centrale (Bvmac) envisage de ressusciter le marché des obligations de Trésor à coupons zéro (OTZ). « Nous voulons mettre en place courant 2023 le marché des obligations de Trésor à coupons zéro, qui était déjà déployé par l’ancienne bourse du Cameroun (Douala Stock Exchange, NDLR) », a indiqué le directeur général de la Bvmac, Louis Banga Ntolo, dans une récente interview accordée à l’Agence Ecofin.

À la différence des obligations classiques, les OTZ ne génèrent pas de coupons durant toute leur durée de vie. Les intérêts sont versés une seule fois, à l’échéance de l’emprunt obligataire. Pour l’investisseur, l’avantage est la possibilité de percevoir un peu plus que le montant initial, car les intérêts cumulés annuellement sont transformés en capital pour produire à leur tour des revenus. Il peut aussi les vendre à leur valeur marchande à tout moment avant la date d’échéance.

Louis Banga Ntolo n’indique pas où en est le projet, mais précise qu’à la DSX, les OTZ ont notamment été utilisées « pour faire du placement des titres émis par l’État du Cameroun dans le cadre d’un processus de titrisation ». Pour le dirigeant, la remise en selle de cet instrument financier, qui a disparu avec la fusion des deux bourses régionales en 2018, rentre dans le cadre d’un programme de réformes en cours visant à dynamiser le marché boursier unifié.

Ce programme comprend également la mise en place d’un indice boursier, le tout premier dans la zone Cemac. « Aujourd’hui, le marché de la sous-région n’est pas visible à l’international, tout simplement parce que nous manquons d’un indicateur, qui est l’indicateur par lequel on présente les marchés boursiers dans le monde, c’est-à-dire l’indice. Il faut que le régulateur, la Cosumaf, me donne l’autorisation de créer le premier indice ».  

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