Un taux de croissance de 4,5%, et 23000 emplois prévus dans l’administration publique

taux de croissanceLa Tunisie pourrait réaliser un taux de croissance de 3,5% pour 2012, a estimé Mme.Lamia Zribi, directrice générale des prévisions au ministère du développement régional et de la planification.

La responsable a évoqué plusieurs facteurs militant en faveur de la réalisation de  ce taux. Il s’agit,pour l’essentiel, de l’augmentation de 2% de l’indice de production industrielle, la reprise de certains secteurs tels que le tourisme et le transport, en plus de la relance du secteur agricole, lequel a enregistré un taux de croissance de 4,1% et ce, pour la deuxième année consécutive.

Mme Zribi a, dans ce cadre, indiqué que le ministère de l’agriculture s’est déclaré confiant quant à l’évolution de ce taux, pour atteindre 5% en 2012.

En ce qui concerne les services, elle a affirmé qu’il est prévu de réaliser un taux de croissance de 4%, et ce sur la base de l’évolution des secteurs des hôtels, cafés et restaurants. Par contre, les industries manufacturières devront enregistrer un taux de croissance négatif (-0,1%) en 2012, a-t-elle ajouté. Ce recul est du à la régression des exportations des industries mécaniques et électroniques et le secteur du textile ainsi qu’à la crise dans la zone euro.

Abordant les moteurs de croissance du pays, Mme Zribi a précisé que la croissance est tirée principalement par la consommation, l’investissement et l’exportation.

En ce qui concerne la consommation, la responsable a indiqué la possibilité d’atteindre un taux de croissance de 4,5%, provenant essentiellement des recrutements prévus dans l’administration publique( 23 000 emplois) et des augmentations salariales.

Au sujet de l’investissement, elle a relevé que les investissements publics prévus dans le cadre du budget de l’Etat devront avancer à un rythme estimé à 73%, compte tenu du retard enregistré dans la réalisation de bon nombre de projets publics.

S’agissant des équilibres financiers, elle a souligné que le déficit de la balance des paiements courants, pourrait atteindre 8,1%.

La responsable a par ailleurs indiqué que le déficit budgétaire pourrait être circonscrit entre 4,9% et 5% contre des prévisions annuelles tablant sur 6,6%.

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