En célébration de la première traversée mondiale entre deux continents en Laser, l’organisation « Across the Mediterranean Sea Challenge» organise le lundi 24 Octobre une rencontre presse avec l’athlète Youssef Akrout. Multiple champion d’Afrique et du monde arabe, Akrout a relié mercredi 19 Octobre dernier pour une première mondiale deux continents en traversant la mer à bord d’un dériveur olympique de type ‘Laser’.
Le point de départ de cette traversée baptisée « Across the Mediterranean Sea Challenge », qui a duré moins de 18 heures, a été le port de Haouaria pour arriver en Italie au port de Mazara del Vallo ce qui représente une distance de 81 miles nautiques (soit 150 km).
La rencontre de presse, qui se tiendra au club house du club nautique de Sidi Bou Said, intégrera en plus de la présentation du champion et de l’équipe du challenge une vidéo projection de la traversée.
« Cette traversée est non seulement un défi personnel mais également une opportunité d’inscrire la Tunisie dans l’histoire de la navigation mondiale et de récolter par la même occasion des fonds au profit de l’association « Wallah we can » qui oeuvre pour l’amélioration des conditions de vie et d’apprentissage au sein des internats dans les régions reculées du pays. » témoigne Akrout.
A seulement 26 ans, Youssef Akrout se veut parmi les meilleurs marins de Tunisie et le prouve avec ses deux qualifications consécutives aux Jeux Olympiques de Londres 2012 et Rio 2016. Plusieurs fois champion de Tunisie, 6 fois champion Arabe, 3 fois champion d’Afrique en plus de plusieurs podiums Européens et d’excellentes préstations dans les régates internationales à son palmarès, cet athlète s’est imposé dans la cours des grands dès son plus jeune âge et a su se distinguer.
Avec plus de 200 000 laser dans 140 pays, le Laser est le dériveur de course le plus vendu dans le monde : il s’agit d’une embarcation olympique de 4.23m de long avec une voile de 7.3 m2 et qui pèse 50Kg.
En plus de cet exploit olympique, la traversée représente une chance pour les élèves des régions démunies de Tunisie puisque elle permettra à l’association « Walah we can » une collecte de fond. Allant de l’autosuffisance alimentaire à l’autonomie énergétique en passant par l’amélioration de la question sanitaire et la lutte contre la déscolarisation, cette association oeuvre pour apporter des solutions structurelles durables aux internats en Tunisie pour garantir un meilleur accès à l’éducation aux élèves dans les régions les plus défavorisées.