La Tunisie est l’invitée d’honneur au 30ème Salon du livre de Genève

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Il n’y a pas que la littérature au 30ème Salon du livre de Genève qui se tient du 27 avril au 1er mai 2016. Les arts sont en bonne place ; et l’Afrique est en tête d’affiche.

Si la Tunisie est l’invitée d’honneur de cette édition, ce sont plusieurs figures de la littérature africaine qui viendront échanger sur le plateau de « heures avec » : le franco-congolais Alain Mabanckou (vendredi 29 avril), l’Algérien Boualem Sansal (samedi 30 avril) et le Haïtien Dany Laferrière (dimanche 1er mai).

Le poète et slameur franco-malien Oxmo Puccino donne un grand concert sur la scène de l’Apostrophe de Palexpo ce vendredi 29 avril au soir. Ici comme sur les autres scènes du salon, le patrimoine artistique africain est à découvrir.

La part belle est faite à l’œuvre immense de l’écrivain ivoirien Bernard Dadié qui fête ses 100 ans cette année. Il a bien remporté 2 fois le Grand Prix Littéraire d’Afrique noire. Les morts revivent à travers leur legs littéraire ; notamment le Malien Yambo Ouologuem, le Camerounais Mongo Beti, les poètes malgaches Rabearivelo et Esther Razanadrasoa ou encore Frantz Fanon, le Noir de la Martinique. On n’a pas oublié Ahmadou Kourouma, l’autre Ivoirien, dont un prix porte le nom. C’est le prix de l’audace qu’il a eue en écrivant le roman « Les Soleils des indépendances ».

Le patrimoine africain est également retracé à travers les œuvres de la jeune génération d’auteurs, à l’instar de Felwine Sarr du Sénégal qui vient de publier l’essai intitulé Afrotopia, qui revisite la pensée et l’héritage philosophiques d’Afrique.

Le patrimoine africain est aussi vu dans les autres arts. Le collectionneur genevois André Magnin, spécialiste de la photographie africaine, pourra encore parler de l’exposition « Seydou Keïta » du Grand Palais à Paris et l’exposition de la Fondation Cartier en 2015 consacrée au Congo. André Magnin pourra aussi ressusciter feu Malick Sidibé, photographe malien, dont il a accompagné la carrière.

Et si l’Afrique pleure de Papa Wemba, on parlera de musique à travers les romans de Scholastique Mukasonga (Cœur Tambour, éd. Gallimard), Beyrouk (Le Tambour des larmes, éd. Elyzad) et de Sami Tchak.

Le patrimoine est revisité pour en déceler les évolutions avec notamment le travail de la diaspora et des nouvelles générations hip-hop, slam, blog, etc.

 ECOfin

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