« Fitch Ratings » avait expliqué dans un rapport publié début octobre 2012 que « la non visibilité sur les plans politique et économique maintient la note de la Tunisie sous pression ».
Depuis mars 2011, l’agence a baissé la note de la Tunisie à « BBB » avec des perspectives négatives en mars 2011 avant de la confirmer en février 2012.
En fonction des rapports sur la situation économique dans le pays, l’agence va prendre sa décision concernant ces perspectives négatives que ce soit en les révisant à la hausse, en les maintenant ou en les baissant d’un grade.
Le ministre des finances par intérim a présenté à la délégation les aspects de la loi des finances pour le prochain exercice (2013), indiquant que l’accent sera mis, essentiellement, sur la maîtrise de la subvention par le biais de réformes structurelles et à travers une orientation ciblée vers la population qui la nécessite.
Il a aussi évoqué la volonté de réduire le taux du déficit budgétaire à moins de 5,9%, de renforcer les ressources fiscales et de préserver les investissements de développement de 2012.
D’après M.Besbes, les recettes des opérations de cession seront estimées à 900 millions de dinars dans la loi de finances de 2013.
En ce qui concerne le secteur bancaire, M.Besbes a évoqué une avancée dans la réception des offres relatives à la réalisation d’un audit global pour la Société Tunisienne de Banque (STB), la Banque Nationale Agricole (BNA) et la Banque d’Habitat (BH).
L’objectif de ces audits est de permettre à l’Etat de mettre en place une stratégie claire de gestion des banques, a-t-il dit.
« Dans le cadre du budget de l’exercice 2013, 200 MD seront réservés au soutien des fonds propres de ces banques publiques », a encore déclaré M.Besbes lors de l’entretien.