Le ministre, qui s’exprimait lors d’un colloque international sur le thème « le tourisme durable à l’horizon 2020: défis et perspectives du tourisme tunisien », aprécisé que le secteur qui emploie 15% de la main d’œuvre et contribue à hauteur de 7% au PIB, a enregistré une régression au niveaux du nombredes visiteurs après la révolution du 17 décembre 2010/14 janvier 2011.
Cependant, le secteur demeure capable de drainer environ 10 millions visiteurs au pays et d’apporter des recettes de 6 milliards de dollars (1 dollar =1,6 dinars) à l’horizon de 2016, selon le fondateur de l’Institut des études supérieures de Tunis, Slaheddine Hallara.
Pour cet universitaire, le secteur a besoin actuellement d’une nouvelle feuille de route pour être au diapason des mutations internationales, assurer la diversification du produit touristique et améliorer sa qualité.
Le président de l’Association francophone des experts et Scientifiques du tourisme, Patrick Viceriat, estime, lui, que « l’avenir du tourisme tunisien passe impérativement par la diversification du produit ».
Par ailleurs, il a mis l’accent sur l’importance de tirer profit des nouvelles technologies pour la création de sites électroniques dédiés au tourisme et l’adoption d’une stratégie de communication développée, l’objectif étant de « consolider l’apport du secteur en général ».
Ce 1er colloque international sur le tourisme en Tunisie, est organisé à l’initiative de l’Institut des hautes études « IHET » et l’Association francophone des experts et scientifiques du tourisme.
Les participants (experts et spécialistes tunisiens et étrangers) débattront, lors de ce conclave, de plusieurs questions relatives, notamment, aux « impacts du marché touristique international » et à « l’élaboration d’une feuille de route du tourisme tunisien à l’horizon 2020″.