Les résultats économiques enregistrées au cours du premier semestre

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue, vendredi 30 aout 2013 à El Kasbah, en présence du ministre des Finances Elyes Fekhfekh et le ministre en charge des affaires économiques Ridha Saidi, afin de fournir des  indicateurs de la situation et l’évolution économique et financière en Tunisie,  a noté M. Ridha Saidi que le gouvernement peut demander à l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), de reporter les négociations jusqu’à après 2014.

Il a reconnu également les difficultés et la présence de pressions connu pour l’économie tunisienne en soulignant qu’aucun gouvernement, que ce soit un gouvernement de compétences, de technocrates ou même celui de parties politiques n’est en mesure de sortir l’économie nationale des circonstances difficiles qui se passent actuellement dit-il.

Il a révélé que les institutions publiques sont devenues difficiles à gérer et déroutantes, notant qu’elles sont en cours d’épuiser des ressources importantes du budget de l’état, qui a été dans l’obligation d’injecter des ressources financières supplémentaires pour couvrir son déficit budgétaire, en particulier les organisations qui ont annulés la sous-traitance et que ce processus a épuisé les institutions publiques qui ont absorbé plus de travailleurs que la capacité opérationnelle.

M. Saidi a récité par la suite les autres mesures prises par les sessions ministérielles dernièrement, qui ont approuvé les réformes d’intérêt au commerce externe, transports et logistique et d’encourager les investissements, les marchés publics et de la réforme administrative et la production de phosphates.

Le ministre en charge des dossiers économiques disait que la réalisation d’un taux de croissance économique de 3 % au premier semestre de cette année, malgré sa positivité, reste en dessous du niveau souhaité, en ajoutant que la Tunisie a dépassé le double croissance négative.

Dans une déclaration, le ministre du développement et de la Coopération internationale, Amine Doghri, indique que la Tunisie et durant le 7ème trimestre consécutif a réalisé un taux de croissance positif malgré les conditions sociales, politiques et économiques que connaît le pays.

Exposant en détail les résultats de la croissance enregistrée au cours du premier semestre 2013 par rapport à la même période de l’année dernière, M. Doghri a approuvé les spécificités de la période vécue en Tunisie sur le plan interne et externe suite à la continuité de la crise politique d’une part et la lenteur de la croissance dans de nombreux domaines économiques, permettant au fonds monétaire et la Banque mondiale de réviser le taux de croissance mondiale à un niveau de 3%.

 »Nous attendons la résolution de la crise politique en vue d’améliorer la situation économique» dit-il, recommandant ainsi la poursuite de l’adoption de réformes économiques qui aideront la promotion du taux de croissance enregistrés.