Elle revèle que 47,6% des femmes interrogées ont déclaré quelles ont été victimes de différentes sortes de violence, au moins une fois, dans leur vie, alors que 32,9 % ont subi des violences, au cours des 12 derniers mois. Létude revèle, aussi, que le taux de propagation de la violence, dans le sud-ouest du pays, est le plus élevé avec 72,2 %, en comparaison avec le centre ouest qui enregistre le taux le plus bas, avec 35,9 %.
Elle explique, dautre part, que la violence contre la femme est exercée, la plupart du temps, en milieu conjugal, notamment pour les femmes divorcées. 45 % des femmes mariées ont déclaré que la violence leur a laissé des séquelles et des retombées négatives, sur les plans physique, psychologique et social, 50 % dentre elles ont affirmé quelles ont quitté le logement conjugal et 17,8 % ont eu recours à la justice.
Par ailleurs, 42 % des femmes mariées ont souligné quelles nont parlé à personne, auparavant, des violences quelles avaient subies, alors que 55 % considèrent que la violence dont elles sont victimes est une chose normale et qui ne mérite den parler, et que la famille est le seul refuge.
Les organisations non-gouvernementales, par exemple, ne sont citées que dans 5,4 % des cas.