Répondant, mardi, au siège de l’Assemblée nationale constituante (ANC), aux questions des constituants, M.Nabli a précisé que les juges tunisiens ont effectué les démarches nécessaires pour la restitution de l’argent pillé, en envoyant des commissions rogatoires à estination de plus de 60 parties à l’étranger, sans trouver d’interlocuteurs avec qui discuter ou échanger des informations.
Le gouverneur de la BCT a indiqué que la coopération judiciaire entre la Tunisie et les pays concernés n’est pas sur la bonne voie, prouvant une lenteur tangible dans le traitement de ce dossier.
Ainsi, il a fait savoir que les déclarations politiques ne sont pas conformes avec ce qui se passe en réalité et aux exigences de la restitution des biens pillés.
Il a souligné, par ailleurs, que la Tunisie a dénoncé fermement la lenteur préméditée et la non coopération judiciaire dans cette affaire, lors de l’atelier de travail organisé à Bruxelles sur ce thème.