Cette structure constituée d’experts des secteurs public et privé, servira, daprès le chef du gouvernement, de banque de données sur les opportunités daffaires dans le pays.
Cette rencontre organisée à la veille de louverture du forum économique mondial (devant se tenir les 5 et 6 juin à Istanbul), a permis à des responsables de holdings et de banques arabes ainsi qu’à des représentants de gouvernements et d’académiciens, de discuter du « rôle des grands employeurs dans la création demplois pour les jeunes » et de débattre des nouvelles compétences dans le monde arabe et de ladaptation des qualifications aux marché de lemploi.
La rencontre a permis de discuter du rôle du partenariat renouvelable entre les secteurs public et privé, dans le relèvement du défi de lemploi.
Le chef du gouvernement a lancé un appel aux hommes daffaires présents à ce meeting, pour quils investissent en Tunisie, indiquant que les circonstances exceptionnelles par lesquelles passent les pays arabes, nécessitent une action concertée mais aussi, une assistance de la communauté internationale pour garantir un meilleur avenir aux populations de la région.
Il a évoqué dans ce contexte, la nécessité dinvestir dans les secteurs porteurs et à haute valeur ajoutée pour améliorer les chances des diplomés du supérieur de trouver des emplois, rappelant que la Tunisie compte 200 mille diplômés chômeurs .
M.Jebali a, encore, affirmé que « la Tunisie a franchi des étapes importantes sur la voie de lédification de la démocratie », avancant que » la nouvelle constitution va garantir le respect des libertés et les fondements de lEtat de droit ».
A l’adresse des milieux d’affaires arabes, le chef du gouvernement a déclaré que le gouvernement prévoit de consolider les bases de la concurrence loyale, à travers la révision du code d’incitation à l’investissement dans le sens dun meilleur partage des risques entre les partenaires, dans le cadre de la transparence et du respect des principes de la bonne gouvernance.
« Le code actuel ne facilite pas la tâche à linvestisseur étranger », a-t-il reconnu, sengageant à initier des réformes en Tunisie dans 13 secteurs dont notamment les banques et les marchés publics.
Il a, aussi, exprimé la volonté de son gouvernement, duvrer à assurer la stabilité et la sécurité dans le pays.
A son arrivée à Istanbul, le chef du gouvernement a été reçu, au palais « Dolmabahçe », par le Premier ministre turc, Raceep tayyip Erdogan .
M.Jebali a, ensuite, déclaré à la presse, que lentretien a permis dévoquer plusieurs questions dintérêt commun et aussi déventuels projets de partenariat tuniso-turc, notamment dans les domaines de lénergie, des phosphates, du tourisme, de la construction de logements sociaux et des chemins de fer.