Au cours de la réunion de son bureau exécutif, tenue samedi et consacréeà la préparation de son premier congrès national, le syndicat a considéré que cette orientation se fera au détriment de la productionlocale du lait et portera atteinte aux intérêts des éleveurs et au pouvoir d’achat du consommateur, indique un communiqué du syndicat,publié samedi, à Tunis.
Le syndicat a mis l’accent sur la nécessité de suivre de près les impacts du déficit pluviométrique sur les ressources fourragères, notamment dans les régions du Centre et du Sud de la Tunisie.
Il a appelé à garantir la transparence de la distribution des fourrages, surtout l’orge subventionné et le son, tout en renforçant davantage la qualité des fourrages composés.
Selon la même source, la structure agricole a exprimé sa réserve quant à l’application d’une double imposition sur l’utilisation des eaux d’irrigation (un tarif fixe et un impôt forfaitaire) dans les périmètres irrigués, considérant cela « comme un impôt foncier déguisé ».
L’accent a également été mis sur les impacts dangereux d’une telle décision (double imposition), surtout sur le coût de la production, insistant sur l’impératif de rationaliser la gestion des ressources hydriques, de se concerter avec les organisations agricoles et d’éviter les décisions unilatérales.
Le syndicat tunisien des agriculteurs a précisé que la dernière hausse excessive des prix des hydrocarbures va engendrer une hausse des coûts de production, notamment en l’absence de mesures d’accompagnement pour soutenir les agriculteurs.