Le volet sécuritaire à bord des bus, les conditions de confort et l’irrégularité des horaires des bus ont été cités parmi les principales raisons d’insatisfaction des enquêtés avec des taux respectifs de 89%,58,5% et 87%.
Pour ce qui est des métros, l’enquête a révélé que 67,5% des personnes interrogées ont fait part de leur inquiétude en ce qui concerne le volet sécuritaire, tandis que 42,5% se disent satisfaits des horaires des voyages.
En revanche, 95% des personnes interviewées ont estimé que les services fournis à bord des trains desservant la banlieue sud de Tunis sont satisfaisants, d’après les résultats de l’enquête élaborée en Février et Mars 2013 sur un échantillon de 700 usagers des transports public et privé dans le grand Tunis (Tunis, Ariana, Ben Arous et la Manouba).
M.Tarek Ben Jazia, directeur des études à l’INC, a expliqué l’amélioration du niveau de satisfaction des services fournis à bord des trains desservant la banlieue sud par rapport aux prestations des métros, bus et trains de la banlieue Nord, par l’électrification de cette ligne (banlieue sud) et l’acquisition de nouvelles rames offrant de meilleures conditions de voyage (confort, vitesse).
Les résultats de l’enquête ont fait ressortir également que les employés dont les salaires varient entre 401 et 800 dinars sont ceux qui utilisent, le plus, le transport collectif public et privé.
Pour le transport au quotidien, l’enquête a fait ressortir que 70% des interviewés utilisent les bus, 58% le métro et 3,6% le transport collectif non autorisé.
Les résultats de l’enquête ont montré également, que 56% des interviewés préfèrent le transport privé, contre 44% optant pour le transport public.
Les résultats de l’enquête montrent également que 60% des femmes enquêtées (même échantillonnage) préfèrent les services du transport privé qui offre beaucoup plus de sièges, alors que 50% des enquêtés préfèrent le transport public.
30% des enquêtés (élèves et étudiants) utilisent les abonnements scolaires et universitaires alors que 64% d’entre eux achètent un ticket pour chaque desserte.
En ce qui concerne le phénomène de resquillage, 65% des personnes interrogées ne voient aucun inconvénient à ne pas payer de ticket.
Selon le directeur des études, à l’INC, l’étude préconise davantage de sécurité au sein des stations et à l’intérieur des moyens de transport, outre le contrôle des chauffeurs et leur sensibilisation quant à l’importance du respect de l’horaire de départ des dessertes.
Il s’agit, par ailleurs, de renforcer le nombre de dessertes et de lutter contre le transport clandestin qui n’est soumis à aucune norme de sécurité et de confort.