L’ONU établi une reconnaissance de 6 millions étudient à l’étranger des qualifications relatives à l’enseignement supérieur

L’ONU établi une reconnaissance de 6 millions étudient à l’étranger des qualifications relatives à l’enseignement supérieur

Aujourd’hui, sur les 235 millions d’étudiants à travers le monde, 6 millions étudient à l’étranger. Pour ces étudiants hors de leur pays, l’ONU a établi des principes universels de reconnaissance des qualifications afin de faciliter leur formation et la recherche d’emploi.

Depuis le dimanche 5 mars, le traité de l’ONU sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur est entré en vigueur. Le traité devient le premier instrument juridique de l’organisation sur l’enseignement supérieur, favorisant la mobilité internationale, la coopération internationale entre les universités et l’assurance qualité.

Le traité établit des principes universels pour gérer toutes ces dimensions importantes de l’enseignement supérieur. D’après l’organisation internationale, il a pour objectif de « promouvoir, par la reconnaissance des qualifications, un accès inclusif et équitable à un enseignement supérieur de qualité et de soutenir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous, y compris les réfugiés et les personnes déplacées ».

C’est en novembre 2019 à la 40e session de la Conférence générale de l’UNESCO que cette convention a été adoptée. Mais, ce n’est qu’en décembre dernier qu’elle a atteint le nombre minimum requis d’Etats ayant ratifié pour son entrée en vigueur. Au total 21 pays dont trois africains ont ratifié la convention.

Ces pays africains sont la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Cap-Vert. D’ici la fin d’année, l’ONU espère atteindre entre 30 et 40 pays signataires.

En ratifiant la convention mondiale, les pays s’engagent à renforcer la coopération internationale dans l’enseignement supérieur, à améliorer sa qualité dans leur pays et dans le monde, et à contribuer à faire de la mobilité académique et de la reconnaissance des qualifications une réalité pour des millions de personnes à travers le monde.

Dans les faits, « un étudiant venant de Côte d’Ivoire, en Afrique de l’Ouest, qui a déjà ratifié la convention, pourrait se rendre en Norvège, le premier pays d’Europe à avoir ratifié la convention, et bénéficier des mêmes facilités et d’un processus plus facile de reconnaissance de ses compétences et de ses diplômes qu’un étudiant européen. Et c’est un grand pas en avant pour la mobilité mondiale », explique Stefania Giannini, directrice générale adjointe de l’UNESCO pour l’éducation.

Notons que le traité donne aux pays, aux gouvernements, aux universités la responsabilité de procéder à des vérifications des qualifications et d’appliquer les principes de transparence. Ce qui permettra de lutter contre les faux certificats et les processus frauduleux.

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