Etude : Les services fournis aux femmes victimes de violence ne répondent pas à leurs besoins

Etude : Les services fournis aux femmes victimes de violence ne répondent pas à leurs besoins

Etude : Les services fournis aux femmes victimes de violence ne répondent pas à leurs besoins 

Présentés mercredi à Tunis, les résultats d’une enquête qualitative sur les services de prise en charge des femmes victimes de violence, réalisée par le centre de recherche, d’études, de documentation et d’information sur la femme (CREDIF) en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), ont révélé que les services fournis aux femmes victimes de violence ne répondent pas à leurs besoins en matière d’encadrement, d’assistance, de prise en charge et de protection.

Lors d’un séminaire organisé au siège du CREDIF pour présenter les résultats de cette étude, Habiba Ben Romdhane, professeure universitaire à la faculté de médecine de Tunis qui a supervisé l’étude, a indiqué que les femmes victimes de violence sont, en revanche, satisfaites des prestations médicales qui leur sont accordés.

« Les femmes victimes de violence ont, aussi, fait part de leur satisfaction des services rendus par les associations de la société civile à travers l’écoute, l’orientation et l’encadrement », a-t-elle ajouté.

L’intervenante a souligné que l’objectif de cette étude est d’évaluer les différents services fournis aux femmes victimes de violence aux niveaux sanitaire, sécuritaire, social et juridique par les structures publiques pour identifier les lacunes et améliorer les prestations dans l’avenir.

De son côté, la directrice générale du CREDIF, Dalenda Larguech a indiqué que l’étude s’est basée sur un échantillon de femmes du Grand Tunis, faisant savoir qu’elle sera étendue, ultérieurement, à d’autres gouvernorats du pays.

Elle a ajouté que les intervenants dans le domaine œuvrent à fournir des prestations de qualité à travers l’écoute, la garantie de l’hébergement et l’orientation, indiquant que des efforts sont, actuellement, déployés pour créer de nouveaux centres d’accueil et d’écoute pour les femmes victimes de violence.

Larguech a souligné que les prestataires de services ont, pour leur part, critiqué le manque de coordination entre les différents intervenants ainsi que de moyens humains et matériels.

A noter que l’étude s’inscrit dans le cadre d’un programme visant l’amélioration de la prise en charge des femmes et des filles victimes de violence.

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