Le Bureau du Fonds Mondial pour la Nature-Afrique du Nord à Tunis, vient de publier le « Guide du petit éco-reporter », un nouvel outil d’éducation environnementale destiné aux écoliers et élèves de 8 à 14 ans.
Ce guide édité en langue arabe initie les élèves de l’enseignement de base et ceux des écoles secondaires au métier de journaliste écologique « qui dénonce les atteintes à l’environnement et attire l’attention des autorités sur les problèmes d’ordre écologique dans les régions en vue d’en trouver les solutions », d’après les représentants du bureau du WWF à Tunis.
Ce guide, qui présente, d’une manière simplifiée, les démarches à suivre et les outils nécessaires pour écrire des reportages, prendre des photos ou filmer des vidéos de divers probllèmes environnementaux, a été récemment présenté à une journée d’études organisée à Béja en présence des enseignants et des directeurs des établissements scolaires de la région et des responsables du secteur de l’éducation.
La rencontre a permis de discuter des méthodes à adopter pour sensibiliser les jeunes élèves et écoliers aux enjeux environnementaux et les associer aux efforts de la société civile pour protéger la nature.
Sami Dhouib, coordinateur du WWF pour les projets de la biodiversité marine a indiqué, à cette occasion, que l’objectif de cette manifestation est d’associer les nouvelles générations aux efforts de préservation de l’environnement dans toutes les régions, en particulier, celles qui sont riches en biodiversité marine et forestière telle que Béja.
Le WWF, actif dans 162 pays et qui compte environ 6 millions adhérents dans le monde, mise sur l’intervention d’acteurs locaux pour la préservation des richesses naturelles dans les quatre coins du monde.
Ainsi, « nous avons travaillé beaucoup à Jendouba, Béja et Bizerte, régions qui recèlent de grandes richesses naturelles en Tunisie et qui renferment un potentiel énorme de biodiversité », a ajouté Dhouib, relevant que le Bureau du WWF de Tunis veut que le concept de l’éducation environnementale, soit généralisé sur tout le territoire tunisien.
Selon lui, l’éveil de la conscience est un facteur primordial. C’est pour cela, les enseignants doivent transmettre aux enfants les messages essentiels pour préserver la nature et contribuer au « changement des comportements pour atteindre un développement durable ».
Dans l’action, les enseignants peuvent jouer un rôle important dans l’ancrage de la culture environnementale, et ce en favorisant un contact direct des élèves et écoliers avec la nature à travers l’organisation de sorties éducatives au profit des écoliers, la contribution à l’élaboration de supports didactiques dédiés à l’environnement et l’appui à la création de clubs environnement. « C’est en quelque sorte, un nouveau rôle pour l’enseignant pour qu’il ne soit pas un simple transmetteur d’informations, mais aussi un coordinateur de travail de groupe, un animateur et un modèle pour les jeunes générations », selon le représentant du WWF- TUNis.
Les intervenants a cette rencontre parmi les directeurs d’établissements scolaires et enseignants ont été tous d’accord que les jeunes générations sont « beaucoup plus réceptives et ouvertes aux actions de volontariats et aux activités participatives en faveur de l’environnement ».
Il faut tirer profit de cet avantage pour ancrer une culture environnementale et agir ensemble pour préserver la nature et partant favoriser le développement durable, ont-t-il souligné.