Sit-in des professeurs universitaires devant le ministère de l’enseignement supérieur

ministere de lenseignement Des professeurs universitaires affiliés à la fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (FGESRS) relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont observé, jeudi, un sit-in devant le siège du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à Tunis.

Joint au téléphone par la TAP, le secrétaire général de la FGESRS,Houcine Boujara a indiqué que « les professeurs contestent la nouvelle composition des commissions sectorielles du système LMD (Licence,mastère, doctorat) qui comporte des symboles de l’ancien régime », a-t-il dit.

Il a fait savoir que la partie syndicale n’a pas été associée à l’opération de tri des dossiers des candidats à ces commissions, ce qui met en doute la transparence de cette opération et rappelle les pratiques de l’ancien régime, a-t- il dit.

M.Boujara a souligné que la fédération tient à prendre connaissance du contenu de l’accord portant réhabilitation de l’enseignement zeitounien, signé récemment, entre les ministères de l’éducation, de l’enseignement supérieur et des affaires religieuses.

Il a également appelé le ministère à respecter ses engagements concernant la régularisation de la situation des professeurs de technologie et la satisfaction des revendications inscrites dans la motion des secrétaires généraux des syndicats de base des instituts supérieurs des études technologiques en date du 15 mai 2012.

De son côté, Zouheir Trimech, responsable au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a indiqué à l’agence TAP que les conditions de candidature aux commissions sectorielles du système LMD ont été définies par l’ancien gouvernement, tandis que l’opération  de tri s’est effectuée après la nomination de l’actuel ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Il a reconnu que le taux de renouvellement des membres de ces commissions n’a pas dépassé 32pc, précisant que leur composition pourrait être révisée au cours de la prochaine année universitaire.

En ce qui concerne l’enseignement à la Zitouna, M.Trimech a précisé que l’accord signé par le ministre Moncef Ben Salem porte, uniquement, sur la réhabilitation de cet enseignement et ne comporte aucun engagement juridique.

Il a rappelé, à cet égard, la position du ministère qui refuse que l’enseignement à la Zitouna s’effectue, parallèlement, à celui dispensé dans les établissements universitaires.

L’expérience pédagogique des professeurs de technologie contractuels sera prise en considération dans les épreuves orales, a, par ailleurs, indiqué M.Trimech.

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