Le secrétaire général du syndicat national de la justice Mohamed Ali Amdouni a indiqué que le syndicat a décidé une grève les 30 et 31 mai courant en signe de protestation contre « la lenteur » du ministère dans le traitement des « revendications légitimes » des agents de la justice.
« Le ministère de la Justice n’a pas tenu ses promesses », a-t- il justifié lors d’une conférence de presse tenue vendredi à Tunis, précisant que le ministère a élaboré le statut pariculier des agents de la justice de façon « unilatérale tout en omettant plusieurs points importants ».
« Le syndicat n’est pas tenu à se conformer à ce statut et s’emploiera à le développer », a-t-il lancé, estimant que les agents de la justice jouent un rôle judiciaire important qui exige l’amélioration des conditions matérielles et morales de tous les intervenants dans le secteur de la justice.