« ‘CONECT » dénonce son exclusion du nouveau contrat social

connectLa Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT ), organisation patronale qui a vu le jour après la révolution, a  dénoncé mercredi, le contrat social signé entre le gouvernement et les principales organisations syndicale et patronale du pays.

La CONECT s’interroge, dans un communiqué, sur l’exclusion des autres organisations patronales et syndicales ainsi que des composantesde la société civile de ce projet, affirmant qu’il «est un mort né».

Elle revient également sur la dégradation de la situation économique etsociale dans le pays, avançant que le contrat social annoncé est présenté comme « la solution et le remède approprié ou même inespéré àtous nos problèmes » Au contraire ce contrat « risque d’être un élément de discordances et de divergences entre des partenaires qui sont censésunir leurs efforts et travailler en étroite coopération et concertation», lit-on dans le communiqué.

Pour la jeune organisation, le contrat social constitue « unedéclaration d’intention qu’il convient de reconsidérer en concertationavec toutes les parties et les composantes de la société civile sur la base d’approches appropriées ».

A l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution, fêté lundi dernier, un contrat social a été signé entre le gouvernement, l’Union
générale tunisienne de Travail (UGTT) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).

D’autres organisations, dont l’Union tunisienne de l’agriculture et dela pêche et l’Union des Travailleurs de Tunisie (UTT), ont également dénoncé leur exclusion de ce contrat.

CONECT, qui a vu le jour en septembre 2011, n’a pas encore tenu decongrès. Elle est présidée par l’homme d’affaire Tarek Cherif, ancien membre du bureau exécutif de l’UTICA.

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