Une école privée en Tunisie va offrir le programme scolaire du Nouveau-Brunswick

Jessica Savoie
Michel Corriveau

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick vient d’ouvrir sa première école francophone internationale en Tunisie, en partenariat avec une société privée.

Baptisée « Acadie », cette école francophone construite à Sousse, dans l’est du pays, a ouvert officiellement ses portes ce printemps. Elle est dirigée par la Néo-Brunswickoise Nicole Marquis, ancienne directrice d’école qui est convaincue que l’établissement scolaire offrira une éducation de qualité à des francophiles.

« Ce sera une école privée. Il faut s’entendre que le Canada se classe au neuvième rang en matière d’éducation. Donc, je peux comprendre pourquoi ils ont choisi le curriculum très inclusif du Nouveau-Brunswick pour enseigner là-bas », explique la nouvelle directrice, Mme Marquis.

C’est après de longs pourparlers que le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance du Nouveau-Brunswick a mis son plan à l’oeuvre. La province a choisi la Tunisie, pays secoué par une crise sociale fortement liée à un chômage endémique.
Une carte interactive.

L’école est construite à Sousse, ville portuaire dans l’est du pays.

Photo : Google Maps

Bien qu’elle soit bien accueillie par la communauté tunisienne, cette école ne sera pas accessible à la majorité de ses résidents. Les droits de scolarité ne sont à la portée que de familles fortunées.

Par exemple, les parents qui veulent envoyer leur enfant à l’école Acadie devront débourser 3300 $ par année pour l’inscrire de la maternelle à la cinquième année. De la sixième année jusqu’à la douzième, la famille devra payer 3700 $ par année.

Dans ce pays, le salaire annuel moyen s’élève à 4400 $.
Le même programme scolaire qu’au Nouveau-Brunswick

Le programme d’études proposé est le même que celui des écoles du Nouveau-Brunswick. Les élèves tunisiens qui étudieront à l’école Acadie suivront les mêmes cours. Les arts et la langue occuperont une place prédominante.

« Le programme d’étude du Nouveau-Brunswick est quand même à la fine pointe des technologies, des nouvelles compétences du 21e siècle, donc c’est ça. Ils vont vivre tout ce que les Canadiens vivent, tout ce que les élèves du Nouveau-Brunswick vivent. Ils vont avoir à vivre la même chose », explique Nicole Marquis.
Un dépliant d’information.

L’école canadienne de Sousse offrira le programme scolaire du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada

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