la BAD: nouvelle stratégie pour la Tunisie

La-BAD   La Banque Africaine de Développement ( BAD) vient de mettre en place une nouvelle stratégie intérimaire afin d’accompagner la Tunisie au cours de la période 2012-2013. le DSP ( Document stratégie Pays) a été officiellement présenté le 4 avril à Tunis.

Vincent Castel, coordinateur principal pour la Tunisie à la BAD, attire l’attention sur la particularité de cette stratégie qui se veut adaptable aux évolutions politiques, économique et sociales de la Tunisie qui vit une phase de mutation profonde. Cette nouvelle stratégie privilégie, les principes d’alignement sur les priorités du gouvernement, la complémentarité avec l’intervention des autres bailleurs de fonds et la consolidation des acquis des interventions précédentes.

Les précédents documents stratégiques, précise Vincent Castel, ont permis de tirer un certain nombre de leçons qui ont été retenues pour l’élaboration de la nouvelle stratégie, il s’agit notamment d’adopter une stratégie flexible , d’allouer des ressources spécifiques au secteur privé, de renforcer l’approche participative, de mieux cibler les objectifs du DSP et de choisir des indicateurs de résultat limités en nombre et mesurables.

Par ailleurs, ce document reflète le résultat de concertations avec les institutions publiques tunisiennes, des représentants du secteur privé et de la société civile, le but étant de coller au mieux aux attentes de tous les partenaires et de répondre aux aspiration de la révolution.

Ainsi la stratégie de la Banque pour la période 2012-2013 s’appuie sur deux piliers qui s’inscrivent dans la stratégie du gouvernement tunisien à savoir : croissance et transition économique et inclusion et réduction des disparités régionales.

Le DSP élaboré propose une analyse de la situation économique politique et sociale de la Tunisie et identifie les faiblesses à dépasser et les points forts.

Pour ce qui est des défis à relever, il s’agit, entre autres, de maintenir le niveau des investissements publics qui permettent de préserver la qualité des infrastructures de base et de développer les infrastructures sanitaires sociales et éducatives, d’assurer l’équilibre macroéconomique, de renforcer la gouvernance, de réduire le taux de pauvreté et les disparités régionales et de diminuer le chômage.

Les points forts de la Tunisie seraient, d’après le DSP, une capacité palpable à conduire des politiques économiques, une économie diversifiée et une intégration élevée dans l’économie internationale.

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