La confrontation aux défis économiques et sociaux d’ugence

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Samedi 04 Août 2012

La Tunisie sera confrontée à des défis économiques et sociaux « urgents » après la transition politique en cours dans le pays et devra « transformer » son économie, a estimé vendredi le Fonds monétaire international (FMI).

« Après sa transition politique, la Tunisie aura des défis économiques et sociaux urgents à relever, notamment un taux de chômage élevé et des disparités régionales », a souligné le Fonds dans un communiqué.

Après la chute du régime de Ben Ali, la Tunisie s’est dotée fin 2011 d’un gouvernement démocratiquement élu et dominé par les islamistes du parti Ennahda.
Mais le ministre tunisien des Finances, Houcine Dimassi, a présenté sa démission fin juillet, citant des « désaccords grandissants » avec le gouvernement en matière de politique économique, monétaire et sociale.

Le FMI estime que la reprise de l’activité dans le pays reste sous la menace de « l’instabilité de la situation économique et de la faiblesse de l’environnement mondial ».

Le pays, qui a connu une récession en 2011 avec un recul de 1,8% de son produit intérieur brut (PIB), connaît encore des difficultés notamment sur le front de l’emploi, qui était au coeur de la révolution ayant conduit à la chute de Ben Ali.
Pour 2013, le gouvernement mise sur un taux de croissance de 4,5%. (AFP)


 

 »La Tunisie a évité une déstabilisation macro-économique »(FMI)

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Lundi 06 Août 2012
© babnet.net

 »La Tunisie, qui traverse une période historique, a évité une
déstabilisation macro- économique, malgré les impacts négatifs et les
chocs exogènes de la transition politique », a déclaré, lundi, à Tunis,
le directeur du département Moyen Orient et Asie Centrale au Fonds
Monétaire International (FMI), Massoud Ahmed.
[  »La Tunisie a évité une déstabilisation macro-économique »(FMI)]

Au plais de la Kasbah, à l’issue d’une rencontre avec le chef du
gouvernement, Hamadi Jebali, le responsable du FMI a déclaré aux
journalistes que « l’objectif principal de la Tunisie est désormais de
pouvoir réaliser un taux de croissance plus élevé et d’assurer une
répartition équitable des fruits de cette croissance ».

Son entretien avec le chef du gouvernement a permis, a-t-il dit, de
passer en revue les moyens à mettre en place en vue de renforcer
davantage la coopération entre le FMI et la Tunisie et d’aider les
institutions financières tunisiennes et les départements chargés des
finances (Banque Centrale de Tunisie et Ministère des finances…) en
matières d’analyse et d’assistance techniques et aussi d’appui financier.

M.Ridha Saïdi, ministre auprès du chef du gouvernement chargé des
dossiers économiques, qui assistait à ce point de presse, est revenu sur
le rapport, publié le 25 juillet, par le Conseil d’administration du
FMI, lequel prévoit, cette année, un taux de croissance de 2,7% en
Tunisie contre une estimation antérieure de 2,2%.

Il a évoqué, à ce sujet, une cohérence des points de vue entre le
gouvernement et l’institution internationale (FMI) qui recommande, dans
son rapport, une maîtrise des dépenses publiques et une réforme du
système de subventions et de pensions.

 

 

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