La CPG nette amélioration et beaucoup de craintes

CPGLa Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) a réalisé une production de 377 mille tonnes de phosphate commercial au cours du mois de mai 2013, contre seulement 75 mille tonnes, durant la même période de l’année 2012.

Toutefois, cette augmentation ne dissipe pas les craintes concernant une incapacité de cette compagnie, de satisfaire les besoins du Groupe chimique tunisien (GCT), son principal client local, durant le mois d’août 2013, « au cas où le rythme de la production du phosphate et sa commercialisation restent au niveau des premiers mois de l’année encours », selon le directeur général-adjoint de la CPG, Nejib Hamadi.

La production du phosphate pour les cinq premiers mois de l’année en cours a atteint 1,063 millions de tonnes ce qui rend impossible la réalisation des objectifs tracés par la Compagnie visant à atteindre 2 millions de tonnes de phosphate commercial, pour le premier semestre », d’après la même source.

Ainsi, depuis des mois, la CPG ne satisfait que 50% des besoins du GCT, pour ses usines de Sfax et Gabès, soit environ 18 mille tonnes par jour, en raison de la baisse de la production du phosphate commercial par les unités de la CPG qui n’a pas dépassé, au cours des premiers mois de l’année 2013, la moyenne de 20 % de capacité totale.

Le directeur général-adjoint de la CPG a considéré que « si le GCT puise, actuellement, dans ses réserves de phosphate, à Sfax et à Gabès, pour la production d’engrais chimiques, pour palier l’insuffisance de ce produit, il n’en demeure pas moins que dans le cas où l’entreprise ne reprend pas son rythme normal dans l’approvisionnement, dans les prochains jour, le Groupe sera, inéluctablement obligé d’arrêter ses activités, en raison de l’épuisement des quantités de phosphate ».

Pour sa part, la CPG a été obligée de recourir à ses réserves stratégiques, surtout à Metlaoui et Medhilla, afin de remplir ses engagements envers ses clients, mais ses tentatives et celles de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) pour transporter et commercialiser les réserves des laveries d’Oum Larayes et Redeyef, estimées à 3,5 millions de tonnes, avaient été vouées à l’échec, à cause des mouvements de protetstation selon des sources concordantes dans les
deux entreprises.

Depuis environ deux ans, les activités des unités de production de phosphate commercial à Redeyef et Oum Larayes, ainsi que l’extraction de ce produit à partir de la mine à ciel ouvert de Redeyef continuent d’être paralysées.

La CPG qui a subi, en 2011 et 2012, des pertes d’environ deux mille millions de dinars s’est fixée un programme visant à atteindre une production de 4 millions de tonnes de phosphate, en 2013, soit 50 pc de sa capacité de production qui se situe au niveau de 8 millions de tonnes.

Mais cet objectif « est difficile à réaliser bien qu’il apparaît comme possible, en raison des résultats des cinq premiers mois de cette année et la poursuite des obstructions à la production et à la commercialisation des réserves disponibles, surtout à Oum Larayes et Medhilla », comme le souligne le responsable de l’information de la Compagnie, Ali Houchati.

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