»Open Sky en Tunisie : opportunités ou menaces pour l’agent de voyages ? », c’est le thème de la conférence organisée par la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme (FTAV), hier le vendredi 23 mai 2014 à Tunis, afin de célébrer et fêter ses 50 ans d’existence.
La conférence a réuni les hôteliers, les présidents, secrétaires généraux et représentants des différentes fédérations d’agences de voyages, plusieurs responsables et experts du transport aérien et du tourisme, les journalistes tunisiens et étrangers, présidé par M. Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, avec la présence et l’intervention du ministre de transport, M. Chiheb Ben Ahmed, le ministre de tourisme, Mme Amel Karboul, L’ambassadeur de l’Union Européenne en Tunisie, S.E Mme Laura BAEZA.
Dans son 50ème anniversaire la FTAV a choisie, via son président, de rendre hommage posthume » à ses pères fondateurs et à tous ceux qui ont eu à la présider depuis sa création », » aux pionniers de la FTAV, ceux qui ont jeté les bases d’une fédération forte et respectée ».
Plusieurs questions ont été évoquées lors de cette conférence-débat concernant le métier de »agent de voyage » traitant les problématiques de la concurrence, de la tarification baissière et de l’employabilité.
Après les 2 rounds, ainsi bientôt la 3ème, entre la Tunisie et l’union européenne concernant l’open sky, quel sera le résultat et est-ce que ce projet prévoit un risque à travers les compagnies aériennes low cost pour la billetterie et les Tours Opérateurs.
M. Toumi a évoqué toutes ces problématiques afin de recueillir plus de réponses, d’explications sur les craintes et de visions pour le secteur en présence des responsables concernés par les négociations avec l’Union Européenne sur l’Open Sky.
Le président de la FTAV a indiqué que l’Open Sky est un mal nécessaire » est inéluctable, il arrivera tôt au tard » d’où la nécessité de se préparer pour une démarche win-win, suivre les règles de jeux pour le rendre profitable et que l’Open Sky devra servir le consommateur tunisien et l’économie nationale et apprendre des expériences dans ce domaine dans le monde surtout de nos amis marocains.