Standard Bank prévoit une année «prometteuse» pour le marché des fusions-acquisitions en Afrique
La banque sud-africaine Standard Bank estimé que perspectives du marché africain des fusions-acquisitions pour 2016 sont «prometteuses», en raison notamment de l’orientation des multinationales européennes à chercher de nouveaux relais de croissance et d’un mouvement de consolidation attendu dans le secteur financier.
«Il y aura une hausse des fusions-acquisitions, en particulier en Afrique de l’Ouest et de l’Est, vu que les multinationales européennes cherchent de nouvelles opportunités pour limiter l’impact du ralentissement de la croissance sur le vieux continent», a déclaré le directeur de la division de conseil à l’international de Standard Bank, Fradreck Shoko, cité par le quotidien économique londonien City AM.
«Nous nous attendons également à un mouvement de consolidation dans le secteur financier vu que les acteurs de ce secteur cherchent à se conformer aux nouvelles réglementations et aux exigences minimales de fonds propres ainsi qu’à améliorer leur efficacité opérationnelle grâce à des économies d’échelle», a-t-il ajouté.
M. Shoko a également fait savoir que la déprime de l’économie mondiale ne devrait pas freiner la croissance du marché des fusions-acquisitions en Afrique. «Même si on entrait dans une nouvelle période de crise, nous nous attendons à ce que les entreprises conservent leur objectif fondamental d’investir pour le long terme. Raison pour laquelle nous tablons sur un nombre important de transactions réussies cette année».
Selon Standard Bank, la valeur globale des opérations de fusions-acquisitions enregistrées en Afrique en 2015 s’est établie à 35 milliards de dollars grâce notamment au dynamisme des secteurs des services financiers, des biens de consommation et des télécommunications. Ce chiffre n’inclut pas le mariage de géants entre le brasseur belgo-brésilien Anheuser-Busch InBev et son dauphin SABMiller que certaines banques et cabinets de conseil spécialisés intègrent dans le recensement des opérations des fusions-acquisitions en Afrique en raison de l’importance de l’activité du numéro deux mondial de la bière sur le continent.
ECOfin