Les syndicalistes et les participants aux travaux du conseil sectoriel de la fédération générale de l’électricité et du gaz ont appelé à la nécessité de supprimer la taxe municipale et la taxe à titre de contribution au profit de l’établissement de la radio et de la télévision tunisienne (ERTT) de la facture de le la société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG).
Ils ont, également, rejeté l’idée d’abandonner le projet « gaz du sud » au profit d’une société étrangère, soulignant l’impératif d’œuvrer pour promouvoir l’image de la STEG auprès de ses abonnés. Les participants à cette rencontre, organisée les 18 et 19 avril à Hammamet, ont examiné les moyens de garantir la pérennité de l’entreprise en tant que commodité publique au servie de l’économie et du citoyen, réaffirmant que « La STEG est un acquis national qu’il importe de préserver ».
Le secrétaire général de la fédération générale de l’électricité et du gaz, Sassi Ben Dhiaf a fait part de la crainte des employés de la STEG de voir l’Etat céder la société au secteur privé.
Cette appréhension provient du fait que les projets programmés pour promouvoir l’action de la STEG n’ont pas été réalisés dont, notamment, la création de deux centrales électriques à Sousse et à Bizerte. Il a, également, indiqué que l’Etat envisage d’abandonner le projet « gaz du sud » au profit d’une société étrangère sous prétexte du coût élevé du projet estimé à 800 millions de dinars. Ceci est de nature à priver la STEG de recettes importantes pouvant l’aider à retrouver ses équilibres financiers, a-t-il estimé.
Il a appelé l’Etat à tirer les enseignements de l’échec de l’expérience de cession de la centrale de Rades, ajoutant que la STEG souffre d’un déficit estimé à 400 millions de dinars dont la majeure partie est due aux factures impayées.
Sassi Ben Dhiaf a appelé les médias à soutenir l’action de la STEG afin de promouvoir son image auprès de ses abonnés qui se plaignent de la lourde facture de l’électricité et du gaz du fait qu’elle comporte la taxe municipale et la redevance à l’ERTT.